Marilène Gill se désole pour les travailleurs

Par Charlotte Paquet 30 septembre 2016
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La députée Marilène Gill explique sa démarche en soulignant que le nom de Manicouagan n'était pas représentatif de toute la Côte-Nord. Photo archives Le Manic

La députée Marilène Gill explique sa démarche en soulignant que le nom de Manicouagan n’était pas représentatif de toute la Côte-Nord. Photo archives Le Manic

Baie-Comeau – La baisse du taux de cotisation à l’assurance-emploi, annoncée récemment par Ottawa, met en furie Marilène Gill. La députée de la circonscription de Manicouagan perçoit cette décision comme un affront aux travailleurs puisqu’ils auraient profité davantage d’une amélioration du programme avec les surplus de 2 G$ que le gouvernement veut éliminer graduellement au cours des prochaines années.

La moitié des travailleurs au Canada sont incapables de se qualifier à l’assurance-emploi et ce taux passe à 66 % au Québec, selon la députée bloquiste. Elle martèle que le gouvernement libéral aurait dû profiter du surplus pour diminuer le nombre d’heures de travail nécessaires donnant accès au programme et augmenter le nombre de semaines de prestations.

Mme Gill considère que ces deux mesures sont « essentielles pour assurer un revenu décent à plusieurs travailleurs qui cotisent à la caisse de l’assurance-emploi et qui se retrouvent dans la pauvreté lors de la perte d’un emploi ou encore qui occupent un travail saisonnier ».

Devant la récente décision d’Ottawa, qui entrera en vigueur le 1er janvier 2017, la bloquiste conclut que le premier ministre Justin Trudeau fait fi de sa promesse de venir en aide aux travailleurs saisonniers.

À lui seul, le Québec compte 40 % de tous les travailleurs saisonniers au pays.

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