Un Lebelois trouve de la mort-aux-rats sur son terrain

Par Charlotte Paquet 26 octobre 2016
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Maxime Tremblay Saint-Pierre avec Bruno et Marley, ses deux boston terrier.

Maxime Tremblay Saint-Pierre avec Bruno et Marley, ses deux boston terrier.

Baie-Comeau – Les propriétaires de chiens du parc Langlois à Pointe-Lebel sont aux aguets depuis qu’un des leurs, Maxime Tremblay Saint-Pierre, a découvert deux boulettes de viande hachée contenant de la mort-aux-rats sur son terrain, destinée vraisemblablement à empoisonner ses deux chiens. « Tous mes voisins sont au courant et ils ont fait le tour de leur terrain pour s’assurer qu’il n’y en avait pas », affirme-t-il.

Au début de la semaine dernière, le jeune papa d’un enfant de 18 mois a été littéralement sous le choc après trouvé les boulettes contenant le poison, déposées sur le terrain en façade de sa maison mobile. Comme il est propriétaire de deux boston terrier, un plus un a fait rapidement deux dans son esprit : quelqu’un voulait tuer ses chiens, Bruno et Marley.

« Il y en a qui n’aiment pas mes chiens, mais je trouve ça un peu drastique comme méthode », lance Maxime Tremblay Saint-Pierre, déconcerté par cette façon de faire. Il se demande pourquoi la personne qui a fait ça n’a pas tout simplement frappé à sa porte pour lui parler. « On est des personnes responsables », dit-il.

Le résident croit que ses deux bêtes ne sont pas dérangeantes pour l’entourage. Jusqu’à tout récemment, il les laissait libres. « Mes chiens ne vont pas plus loin que 100 pieds de la maison, sauf dans le bois », affirme le propriétaire.

« Mes chiens ne sont pas malins. Les enfants du voisinage viennent jouer avec eux. Ils sont enregistrés à la municipalité. Leurs vaccins sont à jour et on va chez le vétérinaire à tous les ans », assure celui qui ne comprend toujours pas comment quelqu’un peut faire ça.

Heureusement pour leur maître, Bruno et Marley ne mangent pas de viande crue. Sinon, il devrait possiblement en parler au passé aujourd’hui. Et il ose à peine penser à ce qui aurait pu arriver si sa petite fille avait mis la main sur le poison.

Le Lebelois a choisi de ne pas porter plainte à la police. Par contre, il se promet de le faire si la situation se répète, que ce soit pour lui ou pour un autre.

« Je ne peux suspecter personne, mais j’ai quand même une idée », souligne-t-il.

Impact inattendu

Le Lebelois a utilisé Facebook pour inviter à la prudence les propriétaires de chiens du parc Langlois. Sa publication a littéralement fait boule de neige avec 658 partages et 82 commentaires enregistrés en date du 24 octobre. « Moi, je voulais juste avertir le monde du coin et je me suis rendu compte que Facebook, c’est fort », mentionne-t-il.

Parmi les gens qui ont réagi à la situation, quelques-uns affirment que leur chien a aussi été empoisonné dans des circonstances similaires. D’autres suggèrent au propriétaire d’avertir la Sûreté du Québec. Et plusieurs autres partagent le statut à leurs amis propriétaires de chiens.

Réaction du maire

Du côté de la municipalité, le maire Normand Morin encourage aussi le citoyen à porter plainte à la police. Il se demande aussi pourquoi il n’a pas averti la municipalité, à défaut de porter plainte.« Pourquoi il n’est pas venu nous voir? C’est criminel ce qui a été fait. Nous, on aurait fait venir la Sûreté du Québec et il y aurait eu une enquête », souligne-t-il.

M. Morin craint les conséquences pour un jeune enfant qui pourrait mettre la main sur de la mort-aux-rats. Il suggère à Maxime Tremblay Saint-Pierre de ne pas attendre une possible autre tentative d’empoisonnement de ses chiens pour agir puisque rien ne dit que le pire ne se produira pas à ce moment-là.

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