Baie-Comeau se plie au jugement

Par Steeve Paradis 19 janvier 2017
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La pente à tubes du mont Ti-Basse a été redessinée depuis l’accident de Luc Girard. Il n’y a maintenant plus de courbe et un filet attend les glisseurs au bas de la pente. Photo Le Manic.

La pente à tubes du mont Ti-Basse a été redessinée depuis l’accident de Luc Girard. Il n’y a maintenant plus de courbe et un filet attend les glisseurs au bas de la pente. Photo Le Manic.

Baie-Comeau – La Ville de Baie-Comeau se plie au jugement de la Cour supérieure dans la poursuite de Luc Girard, blessé au mont Ti-Basse, et n’a pas porté la cause en appel. Le citoyen devrait donc avoir son dédommagement prochainement.

« Dans le cas de ce jugement, l’assureur de la Ville va payer », a assuré le porte-parole de la municipalité, Mathieu Pineault. « Ni la Ville ni l’assureur n’ont porté le jugement en appel ». Le dédommagement dévolu par la cour, soit autour de 220 000 $, est donc entre les mains de la compagnie d’assurances. Quant à la Ville, elle aura à verser 5000 $ pour payer sa franchise d’assurances.

M. Pineault a indiqué que la Ville a envisagé de régler le dossier lorsqu’elle a reçu les deux mises en demeure de M. Girard, en avril 2013 et mars 2014. Le montant des dommages réclamés n’était toutefois pas connu et quand celui-ci a été fixé, « le dossier a été pris en charge par l’assureur puisque la réclamation était supérieure à 5000 $, soit le montant de la franchise payable par la Ville », a enchainé le porte-parole.

Depuis novembre 2016, la Ville a toutefois augmenté sa couverture d’assurance responsabilité civile au mont Ti-Basse, qui est maintenant de 10 M$. En conséquence, le montant de la franchise est passé à 10 000 $.

Lors de l’événement, il y avait également quelques mesures de sécurité à observer avant d’ouvrir la pente à tubes au public, a soutenu Mathieu Pineault. L’équipe sur place devait notamment damer la piste et effectuer un test de glisse. « S’il était jugé que la piste était trop rapide, nous pouvions damer une deuxième fois et/ou tapisser la piste de foin à certains endroits pour la ralentir », a-t-il expliqué.

Rappelons que le soir du 15 mars 2013, la cour a établi qu’il n’y avait pas eu de test préalable de glisse avant l’accident qui a blessé Luc Girard. Il y a bien eu épandage de foin, mais il a été réalisé après les événements.

Le responsable des communications de la municipalité a aussi assuré que la pente à tubes a été reconfigurée dès l’été 2013, lors de l’installation du nouveau remonte-pente de ce côté du centre de ski.

Cette reconfiguration a ainsi éliminé le virage dans la glissade, qui empêchait de voir l’arrivée. Un filet a également été installé au bout de la piste, a-t-il conclu.

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