Le MTQ serait prêt à entretenir le chemin de la Scierie
Depuis le 2 mai, le chemin de la Scierie fait partie du réseau de routes collectrices du ministère des Transports. Photo archives Le Manic
Baie-Comeau – Après avoir multiplié les démarches en ce sens au fil des ans, la Ville de Baie-Comeau et les municipalités de Pointe-Lebel et de Pointe-aux-Outardes obtiendront vraisemblablement gain de cause dans le dossier de l’entretien des 5,6 km du chemin de la Scierie par le ministère des Transports du Québec (MTQ).
On se souviendra que l’état de la chaussée de ce chemin, qui relie le carrefour giratoire à la route de contournement menant à Manic-2, donne de sérieux maux de tête aux maires des trois municipalités.
Depuis l’inauguration de cette route voilà près d’une vingtaine d’années, qui est d’ailleurs entretenue par le MTQ, le chemin de la Scierie se détériore à une vitesse grand V en raison du passage fréquent des camions lourds.
Même si le maire de Baie-Comeau, Claude Martel, affirme avoir obtenu des confirmations verbales du MTQ un peu plus tôt en mai, le journal Le Manic n’avait toujours pas réussi, après une attente de six jours, à se faire confirmer l’information au moment de mettre sous presse lundi.
« J’ai parlé à l’attaché politique au cabinet du ministre Lessard (ministre des Transports) et il m’a confirmé que la recommandation serait faite. J’ai parlé à Michel Bérubé (le directeur territorial sur la Côte-Nord) et il m’a dit que oui, il avait reçu une directive du ministère, mais qu’il fallait que ce soit dans la Gazette officielle avant », mentionne M. Martel.
L’élu dit tenir pour acquis que le ministère s’apprête à assumer la responsabilité de l’entretien du chemin de la Scierie aussitôt que le décret sera autorisé.
« Se calmer le pompon »
Harassé de voir ses employés obligés constamment d’aller « patcher » les trous et la municipalité de Pointe-Lebel recevoir des réclamations de citoyens qui brisent leur véhicule sur le tronçon de 1,3 km qui lui appartient, le maire Normand Morin était sur le point de commettre un geste d’éclat lorsqu’il a été invité à « se calmer le pompon » par les autorités, dit-il en riant malgré tout.
En effet, après y avoir songé un certain temps, l’élu était prêt à retirer l’asphalte pour laisser son tronçon en gravier. Il a même fait installer deux panneaux, encore recouverts de plastique pour le moment, afin d’en informer les utilisateurs. « Mes panneaux vont rester là tant que je n’aurai pas de confirmation écrite », affirme-t-il.
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