La STQ opte pour la fabrication de nouveaux cylindres

Par Charlotte Paquet 31 mai 2017
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La Société des traversiers a décidé de faire fabriquer de nouveaux cylindres améliorés et non seulement de réparer celui qui est brisé. Photo archives Le Manic

Baie-Comeau – Le jour même de sa remise en service à la traverse Matane-Côte-Nord après un mois d’arrêt technique, une nouvelle tuile est tombée sur le F.-A.-Gauthier le dimanche 21 mai. En raison d’un problème de cylindre à la passerelle de la porte avant, les poids lourds doivent à nouveau embarquer de reculons sur le traversier et la situation perdure depuis.

Au départ, la Société des traversiers du Québec (STQ) s’attendait à ce que la réparation du cylindre se fasse en quelques jours, mais c’était avant que la décision soit prise de fabriquer de tout nouveaux cylindres au lieu de simplement réparer l’équipement brisé.

« Quand on l’a retiré, on s’est rendu compte qu’il (le cylindre) pouvait être grandement amélioré au niveau de sa construction. On a décidé de prendre notre temps pour faire fabriquer des cylindres sur mesure pour répondre spécifiquement à nos besoins. On se serait senti mal si on avait connu le même problème dans quelques mois », explique la porte-parole de la STQ, Cynthia Boissonneault.

Même si elle affirme ne pas pouvoir quantifier la facture liée aux cylindres, Mme Boissonneault affirme qu’il va y avoir un cout, mais qu’au fond, ça va permettre d’améliorer le navire.

Enfin, si la décision de faire usiner de nouveaux cylindres a été prise, c’est aussi parce que l’embarquement de reculons des poids lourds ne nuit pas au respect de l’horaire régulier du F.-A.-Gauthier.

Erreur humaine

La défectuosité du cylindre le jour même de sa remise en service fait suite à une erreur humaine pendant la période d’arrêt technique. Des travaux de recalibrage des cylindres de la passerelle de la porte avant étaient requis, mais une pièce n’a pas été remise en place, ce qui a occasionné une fuite.

On se souviendra qu’au début du mois de mars, en pleine tempête de neige et de vent, une puissante vague avait frappé le côté du navire et endommagé la porte avant. Pendant une semaine, les camions lourds avaient été obligés de rentrer dans le navire de reculons afin de pouvoir en sortir d’avant.

Cette fois-ci, l’origine du bris est différente, mais la conséquence est la même.