La Marche de l’espoir attire plus d’une centaine de marcheurs

Par Charlotte Paquet 1 juin 2017
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Le premier tour de piste a une fois de plus été réservé aux porteurs d’espoirs et aux aidants.

Baie-Comeau – Plus d’une centaine de personnes ont marché avec le désir profond de gagner un jour la victoire sur la sclérose en plaques, dimanche, au parc des Pionniers à Baie-Comeau. La 18e édition de la Marche de l’espoir a permis d’amasser une somme de 16 269 $ pour soutenir la recherche.
« Je suis très satisfaite du résultat de cette année », affirme l’organisatrice de l’événement, Katie Bouchard. Même si l’édition 2016 de l’événement-bénéfice avait permis de récolter près de 19 000 $, la contribution directe des gens de la région Manicouagan demeure tout de même supérieure cette année.
En effet, le résultat de l’an dernier englobait un don non récurrent de 6 000 $ offert par un Septilien qui avait choisi de faire profiter la Société canadienne de la sclérose en plaques des revenus provenant de la réparation d’ordinateurs.
Ce n’est donc pas sans raison si Mme Bouchard s’est fixé un objectif très conservateur de 15 000 $ cette année. Le contexte économique commandait aussi une certaine prudence, avoue celle qui a pu profiter de l’engagement de Julie Tremblay et de Véronique Moreau comme coprésidentes d’honneur.
De tous âges
Parmi les participants à la Marche de l’espoir se trouvaient des gens atteints de sclérose en plaques et leurs proches. Isabelle Bouchard, âgée de 28 ans, a marché avec son conjoint, sa mère et, dans la poussette, son petit Lucas, âgé d’un mois et demi seulement.
Le diagnostic, la jeune femme l’a reçu en 2012. « Avant le bébé, j’étais plus souvent en crise que bien », souligne-t-elle. Dans son cas, la maladie était très agressive.
Assis sur leurs quadriporteurs, Francine Marceau, Jean-Louis Bernatchez et Bernard Forbes, tout trois atteints de la sclérose en plaques, ont participé à la marche, comme ils l’ont fait à chacune des éditions précédentes. Mme Marceau voit l’activité comme un bon moyen d’amasser des fonds pour la recherche et de faire connaître la maladie.
C’est d’ailleurs la recherche qui permet aujourd’hui de diagnostiquer plus tôt la sclérose en plaques, comme pour Isabelle Bouchard. « Nous, on avait le diagnostic plus tard. Dans mon cas, la maladie a commencé quand j’avais 32 ans, mais je l’ai su dans la quarantaine. Maintenant, il y a des qui peuvent aider à ralentir la progression », dit-elle.

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