Le CAVAC Côte-Nord innove avec un Banc de l’espoir

Par Charlotte Paquet 1 juin 2017
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Baie-Comeau – Le Centre d’aide aux victimes d’actes criminels (CAVAC) Côte-Nord innove au Québec par l’installation d’un Banc de l’espoir au parc Manicouagan à Baie-Comeau.

L’organisme a profité de la 12e Semaine des victimes et survivants d’actes criminels, qui se tient du 28 mai au 3 juin sur le thème Favoriser la résilience, pour inaugurer, lundi, cet équipement rempli de symbolisme.

Ce lieu de repos dédié aux personnes victimes leur permettra de prendre un temps pour se ressourcer et prendre soin d’elles. Tout à côté de ce Banc de l’espoir, il y a un panneau d’interprétation avec un message explicite.

Comme l’explique Isabelle Fortin, directrice générale du CAVAC Côte-Nord, « on veut lancer un message aux personnes victimes pour leur dire qu’elles ne sont pas seules, qu’on est là et qu’on reconnait leur courage. On veut envoyer de l’espoir. » Par ce banc, le CAVAC souhaite aussi sensibiliser la population à la réalité quotidienne vécue par ces gens.

Sa mission

Que ce soit lors de crimes contre la personne ou encore contre la propriété, l’organisme aide les victimes ainsi que leurs proches. Dans le cas de ces derniers, l’objectif est de leur permettre de soutenir le mieux possible l’être cher.

Le CAVAC offre de l’accompagnement dans tout le processus judiciaire, à partir même du dépôt d’une plainte à la police. « C’est notre côté public », souligne la directrice générale.

Le côté moins visible touche notamment les services d’intervention psychosociale et post-traumatique permettant d’atténuer les conséquences des actes criminels sur les victimes. « Au quotidien, le travail du CAVAC est de les accompagner vers leur guérison », poursuit-elle.

Le deuxième Banc de l’espoir de la Côte-Nord et de l’ensemble du Québec, qui est l’idée d’une agente d’intervention du CAVAC, Véronique Lavoie, sera inauguré le 15 juin à Sept-Îles. L’organisme aurait bien aimé le faire cette semaine, mais l’assèchement insuffisant du sol du site choisi ne le permettait pas encore.

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