De reculons aussi pour les motorisés et les roulottes

Par Charlotte Paquet 14 juin 2017
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Cynthia Boissonneault refuse de confirmer la mise en place d’un service de valet pour aider à l’embarquement des motorisés ou des véhicules tirant une roulotte et dont les conducteurs ne se sentent pas à l’aise de rentrer de reculons dans le F.-A.-Gauthier pendant l’été. Il s’agit d’une option étudiée parmi d’autres, dit-elle.

Cynthia Boissonneault refuse de confirmer la mise en place d’un service de valet pour aider à l’embarquement des motorisés ou des véhicules tirant une roulotte et dont les conducteurs ne se sentent pas à l’aise de rentrer de reculons dans le F.-A.-Gauthier pendant l’été. Il s’agit d’une option étudiée parmi d’autres, dit-elle.

Baie-Comeau – Il n’y a pas que les camionneurs qui montent en marche arrière à bord du F.-A.-Gauthier depuis le 21 mai. Les conducteurs de motorisés et de véhicules tirant une roulotte de voyage ou une tente-roulotte aussi. Même que pour faciliter la vie à ceux qui craignent les manœuvres d’embarquement, la Société des traversiers du Québec (STQ) évalue divers scénarios, dont la mise en place d’un service de valet, rien de moins!

C’est ce que vient d’apprendre Le Manic. Le service de valet, c’est l’option suggérée aux clients inquiets par le personnel aux réservations de la traverse Matane-Baie-Comeau-Godbout. Le Manic en a été informé avant même la porte-parole de la Société des traversiers du Québec, Cynthia Boissonneault, interpellée pour confirmer l’information.

On se souviendra qu’un problème de cylindres à la passerelle d’embarquement de la porte avant explique la situation pour le moins inhabituelle. Elle pourrait perdurer au moins jusqu’à la fin du mois d’aout, toujours selon l’information transmise aux clients par le personnel du service de réservations.

Or, jusqu’à présent, seuls les poids lourds semblaient concernés par l’embarquement de reculons. Mais ce sont finalement tous les véhicules qui, avec l’équipement qu’ils tirent, mesurent plus de 9,4 mètres, qui sont touchés, admet la porte-parole de la STQ. Une voiture moyenne fait environ 6,4 mètres.

En pleine saison estivale, il est à prévoir que le nombre de véhicules récréatifs, de roulottes de voyage et de tentes-roulottes bondira. Ce sont autant de conducteurs qui devront manœuvrer délicatement pour se faufiler à bord du navire ou encore remettre le volant à un valet plus habile.

Un employé s’affairait toujours, la semaine dernière, à appeler toutes les personnes concernées ayant effectué des réservations jusqu’à la fin du mois d’aout afin de les informer qu’elles devront embarquer de reculons.

Horaire garanti

Malgré tout, Mme Boissonneault assure que l’horaire régulier du F.-A.-Gauthier sera respecté et que l’obligation d’embarquer en marche arrière pour certains conducteurs ne retardera pas les départs.

« Il n’y en aura pas d’impact pour le F.-A.-Gauthier, je vous le garantis », martèle la porte-parole qui, tout récemment, a assisté à un départ du navire de Godbout vers Matane. Même s’il était quasi plein, dit-elle, les manœuvres de reculons se sont très bien passées. Comme elle le dit si bien, les camionneurs, eux, effectuent ça pratiquement les yeux fermés.

La commande à venir

Le problème à l’un des deux cylindres de la passerelle avant fait suite à une erreur humaine pendant les quatre semaines d’arrêt technique du navire du 20 avril au 21 mai. Or, après analyse, la STQ a décidé de non pas réparer l’équipement brisé, mais d’en faire fabriquer de nouveaux sur mesure qui permettront d’améliorer le traversier.

Au Québec, seulement deux entreprises possèdent l’expertise nécessaire. Elles ont été approchées, mais aucun contrat n’a encore été accordé. La STQ ignore donc le temps qui sera nécessaire pour fabriquer les équipements.

 

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