Baie-Trinité – Directeur général : le maire Lestage se croise les doigts

Par Charlotte Paquet 3 octobre 2018
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Le maire suppléant de Baie-Trinité, Serge Lestage, espère l’embauche imminente d’un nouveau directeur général qui permettra d’aller chercher de l’argent qui dort au chapitre du programme sur la taxe d’essence et de la contribution du Québec.

Le maire suppléant de Baie-Trinité, Serge Lestage, espère l’embauche imminente d’un nouveau directeur général qui permettra d’aller chercher de l’argent qui dort au chapitre du programme sur la taxe d’essence et de la contribution du Québec.

Baie-Comeau – Sans directeur général depuis un mois, la municipalité de Baie-Trinité pourrait bien avoir déniché la perle rare. Une entrevue pour l’embauche d’un candidat intéressé par un poste à temps plein devait effectivement avoir lieu hier, soit le 2 octobre.

Le maire suppléant Serge Lestage se croise les doigts pour qu’un successeur soit trouvé à Marco Déry qui, on se souviendra, avait accepté un contrat de six mois en février dernier afin de redresser les choses alors que la tutelle imposée par la Commission municipale du Québec (CMQ) venait de commencer. Il a terminé son mandat le 6 septembre.

La CMQ a reçu les candidatures de quatre personnes et en a retenu une. « La CMQ l’a eue en entrevue et l’aime bien », se réjouit M. Lestage, qui n’a que de bons mots pour le nouveau responsable de la tutelle de sa localité au sein de l’organisme.

Une autre nouvelle qui plaît au maire, c’est que le candidat en question est intéressé par un poste à temps plein et non un contrat à court terme. Comme il lui manque un peu de formation, il serait accompagné par une autre personne d’expérience un certain temps.

De l’argent qui dort

« Ça nous prend quelqu’un. Il y a trop de choses qui traînent et il y a beaucoup d’argent en jeu présentement si on ne dépose pas avant décembre le rapport de la TECQ (taxe sur l’essence et la contribution du Québec) », martèle l’élu.

Selon lui, des dépenses admissibles au programme de la TECQ auraient pu être faites dans les années 2014 à 2018 sans que des rapports ne soient produits. Il y a bien des dépenses admissibles qui ont été envoyées aux fins de remboursement, mais d’autres sommes qui n’ont pas été envoyées ont été identifiées. Reste à savoir si elles seraient admissibles, admet-il.

M. Lestage rappelle qu’un retour d’argent pourrait permettre à la municipalité de renflouer une partie de son déficit accumulé de 105 000 $.

Mauvaises créances

Par ailleurs, le processus de vente pour taxes relié aux propriétés sous le coup de mauvaises créances est sur le point de s’amorcer à Baie-Trinité. Le rapport produit conjointement par la municipalité et la CMQ sera déposé incessamment à une firme d’avocat ou de notaire afin de procéder aux dites ventes, souligne le maire suppléant. C’est à ce moment-là que l’ampleur exacte des mauvaises créances sera officielle.

Une chose est sûre, c’est qu’il resterait une vingtaine de propriétaires en défaut de paiement pour taxes ou services rendus. Parmi la vingtaine d’autres qui ont régularisé leur situation, il y a l’ancien maire Denis Lejeune, qui avait un montant de 5 000 $ de taxes en souffrance. Il a acquitté son dû au cours des deux ou trois dernières semaines, d’après M. Lestage.

Le Centre national des naufrages du Saint-Laurent a aussi des taxes impayées depuis 2015, soit depuis sa fermeture. Auparavant, à titre d’organisme à but non lucratif, il en était exempté. Il devrait autour de 8 000 $.

Le plus gros créancier, dont les taxes impayées se situent à 36 813 $, est une compagnie à numéro qui correspond, selon le maire suppléant, à l’ancienne compagnie Almassa.

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