L’horaire de 12 heures se discute à l’unité d’hémodialyse

Par Charlotte Paquet 5:00 AM - 14 mars 2019
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L’unité d’hémodialyse de l’Hôpital Le Royer est passée de trois à cinq patients en quelques mois. Photo archives Le Manic

L’unité d’hémodialyse de l’Hôpital Le Royer est passée de trois à cinq patients en quelques mois. Photo archives Le Manic

Baie-Comeau – L’horaire de 12 heures se discute du côté de l’unité d’hémodialyse de l’Hôpital Le Royer de Baie-Comeau. Avec l’augmentation du nombre de patients de trois à cinq en quelques mois, le Centre intégré de santé et de services sociaux (CISSS) de la Côte-Nord croit que le temps est venu de passer à cet horaire, déjà prévu lors du lancement du service en novembre 2018.

Ce n’est pas une pénurie d’infirmières formées en hémodialyse qui explique ce passage, assure Sandra Morin, adjointe au PDG et relations avec les médias. Du côté de Sept-Îles, l’unité d’hémodialyse fonctionne d’ailleurs déjà avec pareil horaire.

Le CISSS a enclenché des discussions avec le Syndicat des intervenantes et intervenants en santé du Nord-Est québécois (SIISNEQ) afin de modifier l’horaire de travail des quatre infirmières de l’unité.

Les quarts de 12 heures ont un avantage. « Un horaire de 12 heures requiert 2 infirmières sur 12 heures pour traiter jusqu’à 8 patients, alors qu’en 8 heures, cela prendrait 4 infirmières, 2 infirmières qui font 7 h-15 h et 2 autres qui prendraient la relève de 11 h-19 h », explique pour sa part le conseiller en communication Pascal Paradis.

En formation
Le CISSS envisage la formation d’une cinquième infirmière pour travailler avec la clientèle de l’unité d’hémodialyse, qui devrait augmenter au fil des mois et des années.  Une telle formation s’étend sur six semaines.

Des contacts ont été établis en ce sens avec l’Hôtel-Dieu-CHU de Québec. « Nous attendons le démarrage d’un prochain groupe », précise M. Paradis.

Le service d’hémodialyse de l’hôpital de Baie-Comeau comprend quatre stations permettant d’offrir des traitements à 16 personnes. Il a été aménagé au coût de 1,5 M$ afin d’éviter aux gens atteints d’une maladie rénale à un stade avancé, qui résident dans la Manicouagan et la Haute-Côte-Nord, de parcourir de très longues distances pour recevoir leur dialyse à raison de trois fois par semaine.

Lors de son lancement, les porte-parole du CISSS disaient croire que le nombre de patients, alors de trois seulement, irait en augmentant si les patients suivis au Saguenay ou à Québec faisaient le choix de recevoir leurs traitements à Baie-Comeau. Une quinzaine de résidents du territoire desservi sont aussi rendus au stade 4 de leur maladie et risquent de devoir être dialysés dans les prochaines années.

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