Steve Ahern réfléchit à son avenir
Steve Ahern réfléchit présentement à son avenir à bord du Drakkar. Photo courtoisie
Baie-Comeau – Le directeur général du Drakkar, Steve Ahern, réfléchit présentement à son avenir à la tête du département hockey de l’organisation. La fin de la campagne 2018-2019 lui a laissé un goût amer et trop de choses ne fonctionnent pas comme il le souhaiterait.
« Aujourd’hui (jeudi), j’ai parlé à Steeve (Gagné, président du conseil d’administration) pour lui demander un temps de réflexion », a déclaré Ahern, à qui il reste une année d’option à l’entente qui le lie avec l’équipe qu’il dirige depuis maintenant 10 ans. « J’ai beaucoup de choses à penser. »
Parmi ces choses à penser figurent ses relations avec le conseil d’administration, qui n’ont pas toujours été au beau fixe. « Bien sûr, le c.a a un rôle dans toute organisation et bien des choses lui sont redevables, mais ça devrait se limiter à l’aspect administratif. J’ai fait ma job du mieux que j’ai pu, mais il fallait tenir compte du c.a », a lancé celui qui ne souhaite pas revenir tout de suite sur la fin de saison du Drakkar.
Visiblement, Steve Ahern marche sur des œufs durant cette entrevue, mais on sent bien qu’il en aurait long à dire. « J’aurais dû prendre des décisions en pensant seulement à mon travail de directeur général. Il y a des choses que j’aurais voulu faire et que je n’ai pas été capable de faire. Je n’ai pas toujours pu prendre les décisions que j’aurais voulues », lâche-t-il sans vouloir entrer dans les détails.
« Il y a plus d’un acteur dans une équipe de hockey et il faut que tout le monde travaille en collaboration. Quand ce n’est pas le cas, ça donne ce que ça a donné et en disant ça, je ne blâme aucunement les joueurs », a enchaîné le dg, toujours aussi sibyllin. « Ça manquait un peu de synergie. »
Steve Ahern doit également réfléchir à sa carrière parallèle, celle qu’il mène à la Commission scolaire de l’Estuaire. L’homme de hockey est aussi, rappelons-le, directeur adjoint à la polyvalente des Baies.
« Ça fait 20 ans que je donne ma peau pour cette organisation (le Drakkar), mais j’adore aussi mes fonctions à la commission scolaire. Je me rends compte que je peux aussi avoir là un impact sur les jeunes. Ma réflexion se fait donc aussi sur ce que je veux faire dans l’avenir dans le milieu scolaire », a-t-il conclu.
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