Le Saaremaa I reste finalement à quai

Par Charlotte Paquet 9:07 AM - 17 juillet 2019
Temps de lecture :

Les traversées du Saaremaa I sont annulées pour toute la journée de mercredi à la traverse Matane-Baie-Comeau-Godbout. Photo archives Le Manic

(Deuxième mise à jour)

Baie-Comeau – Une semaine après sa mise en service à la traverse Matane-Baie-Comeau-Godbout, le Saaremaa I a finalement déclaré forfait pour toute la journée de mercredi en raison de la vitesse des vents sur le fleuve Saint-Laurent.

Après avoir annoncé au petit matin l’annulation des traversées jusqu’à nouvel ordre, la Société des traversiers du Québec a décidé en milieu d’avant-midi de la reprise du service à compter de 14 h entre Matane et Godbout. Cependant, à une demi-heure de l’heure du départ, elle s’est ravisée face à des conditions météo défavorables.

« Ce matin, il y avait des pointes de vent à un peu plus de 30 nœuds. Le capitaine a jugé que la traversée aurait été inconfortable et que les gens auraient été malades », a expliqué en début de journée  le porte-parole de la Société des traversiers du Québec, Alexandre Lavoie.

Autre raison à l’annulation des traversées, le navire étant en opération depuis à peine une semaine, l’équipage continue de l’apprivoiser et il voulait éviter d’être confronté à un accostage difficile dû aux vents. Sûrement que le spectre de l’Apollo, qui est entré dans les quais de Godbout et de Matane l’hiver dernier, plane toujours.

Selon M. Lavoie, plus tard dans l’été, il n’est cependant pas dit que le Saaremaa I ne prendrait pas la mer dans des conditions identiques à celles d’aujourd’hui.

À Tadoussac

Pendant que les voyageurs sont privés de la liaison maritime entre Matane et la Côte-Nord, du côté de la traverse Tadoussac-Baie-Sainte-Catherine, les allers-retours se sont effectués aux 40 minutes pendant une heure trente mercredi matin. Le service à deux navires a repris à 9 h.

M. Lavoie attribue la situation à la vidange des eaux usées du Jos-Deschênes II. L’opération devait être terminée pour 7 h 30, soit à temps pour le retour du service à deux navires, mais du retard a changé la donne.

Partager cet article