Petit train va loin pour l’Accorderie Manicouagan

Par Charlotte Paquet 11:00 AM - 20 novembre 2019
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Danny Guyon fait partie du nouveau conseil d’administration de l’Accorderie Manicouagan.

Après être passée à un cheveu de la fermeture, l’Accorderie Manicouagan remette graduellement les choses en place en respect de sa mission, grâce à son nouveau conseil d’administration.

Une accorderie fonctionne grâce à des membres, qu’on appelle accordeurs, qui s’échangent des services sans rémunération en argent, mais plutôt en temps. Les compétences de l’un peuvent ainsi profiter à l’autre.

« On a eu deux réunions. On commence à aller de l’avant et on élargit un peu notre mission », indique Danny Guyon, administrateurs au sein de l’équipe renouvelée, qui réunit aussi Jacynthe Bastien, Jacques Lévesque, Izia Fruhauf et Eileen Yacino.

En effet, le groupe veut s’inspirer de ce qui se fait dans d’autres accorderies au Québec en se dotant d’un lieu de rencontre qui permettrait à la population en général de venir prendre en café, échanger et sortir un peu de l’isolement, explique M. Guyon.

Sources de revenus

Pour avoir les moyens de ses ambitions, l’organisme doit évidemment trouver des sources de revenus. À ce chapitre, une activité d’emballage chez Maxi aura lieu du 21 au 24 novembre. L’Accorderie Manicouagan invite les accordeurs et les citoyens en général à lui donner un coup de main bénévole. Pour se manifester, ils doivent composer le 418 378-9526 ou aller se rendre sur le site Internet de l’organisme.

Enfin, M. Guyon rappelle aux accordeurs que le versement du montant de 10 $ pour l’adhésion à l’organisme n’est obligatoire qu’une seule fois. Par la suite, leur contribution est volontaire. Selon l’homme, des accordeurs se questionnent sur leur lien avec l’organisme étant donné qu’ils n’ont pas renouvelé leur adhésion.

Enfin, le porte-parole rappelle qu’au sein de l’Accorderie Manicouagan, tout le monde est au même niveau. Il affirme ainsi qu’une heure de service provenant d’un comptable est égale à une heure de service proposée par un électricien ou une femme de ménage.

Il souligne aussi que les échanges de services entre accordeurs ne sont pas du travail au noir ou des services professionnels.

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