Le nombre de véhicules électriques bondit sur la Côte-Nord
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La Côte-Nord a connu une progression de 40 % du nombre de véhicules électriques en 2019. On en comptait 261 au 31 décembre. Photo Écohabitation
La Côte-Nord a connu en 2019 une hausse de 40 % du nombre de véhicules électriques (VÉ) immatriculés sur son territoire.
À la grandeur de la province, le nombre de VÉ a bondi de 70 % l’an dernier.
Selon les données de la Société de l’assurance automobile du Québec (SAAQ), au 31 décembre 2019, 261 VÉ étaient immatriculés sur la Côte-Nord contre 187 un an plus tôt.
Dans les quatre principales municipalités de la Côte-Nord, c’est à Sept-Îles où l’on trouvait le plus de VÉ en circulation, soit 124 comparativement à 87 en 2018.
Pendant la même période, le nombre de VÉ a bondi de 42 à 60 à Baie-Comeau, de 17 à 23 à Port-Cartier et de 1 à 2 à Forestville.
La Côte-Nord part de loin dans l’électrification des transports. Au Québec, elle occupe le 15e rang sur 17 régions en termes de nombre de VÉ. Seules les régions du Nord-du-Québec et de la Gaspésie-Îles-de-la-Madeleine sont derrière.
Le déploiement de nombreuses bornes de recharge par le Circuit électrique d’Hydro-Québec sur tout le territoire ces dernières années et l’arrivée dans le paysage de véhicules avec des autonomies pouvant atteindre 400 km ne sont certainement pas étrangers à cette recrudescence de VÉ immatriculés sur la Côte-Nord.
Trois facteurs
Un bond aussi prodigieux du nombre de VÉ sur les routes du Québec réjouit le CAA-Québec, sans pour autant le surprendre. « C’est sûr que ça augmente à la vitesse grand V et ce n’est pas étonnant lorsqu’on regarde certains facteurs », note son porte-parole, Pierre-Olivier Fortin.
D’abord, l’abandon par l’Ontario de subventions destinées aux acheteurs de VÉ a eu pour effet d’augmenter la disponibilité de ces véhicules au Québec, même si l’offre est toujours loin de répondre à la demande, précise M. Fortin.
Puis, la plus grande diversité de modèles électriques adaptés aux besoins des familles et des consommateurs, notamment du côté des véhicules utilitaires sport, a permis de répondre à des besoins jusque-là inassouvis.
Enfin, jumelée au rabais consenti par le gouvernement du Québec, l’entrée en vigueur de la subvention fédérale a réduit le coût d’achat jusqu’à 13 000 $. Malgré tout, le prix d’un VÉ demeure plus élevé que celui d’un véhicule à essence.
Objectif atteignable
En 2015, dans le cadre de son plan d’action contre les changements climatiques, le gouvernement du Québec s’est fixé une cible de 100 000 véhicules 100 % électriques ou hybrides rechargeables d’ici à la fin de 2020.
À l’époque, souligne le porte-parole du CAA-Québec, cela avait fait rire bien du monde. Or, aujourd’hui, avec le rythme de croissance observé, il est plus que probable que l’objectif sera atteint, selon lui.
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