Les cégépiens de Baie-Comeau réclament le retour de l’enseignement 100 % présentiel

Par Charlotte Paquet 11:00 AM - 2 février 2021
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La Francofête aura bel et bien lieu cette année au cégep de Baie-Comeau. L’événement a pour but de valoriser et d’améliorer la langue française.

L’Association générale des étudiantes et étudiants du cégep de Baie-Comeau (AGEECBC) ajoute sa voix aux acteurs du milieu socioéconomique et politique de la Côte-Nord qui réclament des assouplissements aux mesures restrictives imposées par Québec depuis le 9 janvier pour lutter contre la pandémie.

Les cégépiens demandent le retour à l’enseignement 100 % présentiel, tout comme c’était le cas l’automne dernier. On se souviendra que le cégep de Baie-Comeau était alors le seul établissement d’enseignement supérieur au Québec dans cette situation.

« On espère que la santé publique va donner le feu vert pour un retour en classe au cégep de Baie-Comeau. Notre contexte est unique au Québec, et le faible nombre de cas est favorable pour un enseignement présentiel », explique Alex Marin, président de l’AGEECBC, dans un communiqué transmis mardi matin.

Tout comme bien des Québécois, le jeune homme surveillera de près les allègements qui seront annoncés par le premier ministre du Québec, François Legault, ce soir, sur le coup de 17 h.

Selon l’association, la fin de l’enseignement en formule hybride, qui prévaut depuis la reprise des cours le 25 janvier, permettra de bonifier la qualité des apprentissages et soutenir le moral des étudiants.

Rappelons qu’une enquête menée par la Fédération collégiale du Québec à l’automne 2020 a révélé que 32 % des étudiants du cégep de Baie-Comeau avaient été affectés psychologiquement par la crise sanitaire, comparativement à 64 % dans l’ensemble de la province. L’enseignement en présence dispensé chez nous n’est pas étranger à cet écart.

« C’est sûr qu’avec de telles retombées positives sur la population étudiante, on sent une impatience de la part de celle-ci à retourner en classe. Il nous est difficile de comprendre pourquoi notre situation doit s’arrimer avec le reste de la province », conclut le président.

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