Immobilier et pandémie : les acheteurs montréalais un peu plus nombreux sur la Côte-Nord

Par Charlotte Paquet 3:30 PM - 3 juin 2021
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Sur la Côte-Nord, la proportion d’acheteurs de maison en provenance du Grand Montréal est passée de 6 à 7 % avec la pandémie. Photo iStock

La pandémie a entraîné bon nombre de résidents de Montréal et des environs à s’établir dans les régions du Québec. Bien que le phénomène soit peu marqué sur la Côte-Nord, il n’en reste pas moins que la proportion d’acheteurs de maison en provenance de ce secteur a augmenté d’un point de pourcentage pour se fixer à 7 %.

Dans un récent rapport, la firme JLR Solutions foncières révèle que la proportion d’acheteurs montréalais est passée de 20 % à 25 % dans l’ensemble des régions du Québec entre août 2019 et avril 2020 et août 2020 à avril 2021. « Le télétravail et l’attrait pour les grands espaces ont mené plusieurs Montréalais à déménager en région ou à acquérir un chalet », écrit JLR.

La Mauricie est la région du Québec qui a eu le plus à gagner puisque la proportion de nouveaux acheteurs provenant de la grande région de Montréal y est passée de 10 à 20 %.

La Côte-Nord n’est toutefois pas le seul coin du Québec à ne pas avoir enregistré un bond important. En Outaouais, c’est un copier-coller (de 6 à 7 %) avec les données nord-côtières, tandis qu’en Abitibi-Témiscamingue, la proportion d’acheteurs montréalais est passée de 3 à 4 % depuis la prépandémie. En Chaudière-Appalaches, une hausse de de 4 à 5 % est observée.

Selon les régions, les Montréalais ont payé de 73 % à 173 % plus cher pour leur nouvelle propriété que les acheteurs locaux ou provenant d’ailleurs que Montréal. Tout comme l’Outaouais, la Côte-Nord fait cependant bande à part.

Selon les données de JLR, le prix médian payé par les acheteurs de la métropole s’est élevé à 127 803 $ sur la Côte-Nord entre août 2020 et avril 2021, tandis qu’il a été de 165 000 $ pour les autres. « En Côte-Nord, le nombre de transactions de la part de Montréalais est assez faible, par conséquent, l’interprétation doit être faite avec prudence », prévient la firme.

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