Une première journée de grève pour les employées des CPE

Par Josianne Bérubé 11:52 AM - 24 septembre 2021
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Les employées des CPE de la Manicouagan exercent leur première journée de grève, qui est à l’échelle provinciale. Photo STTCPE de Manicouagan

Les employées des CPE de la Manicouagan exercent leur première journée de grève en débrayant à l’intersection des boulevards Blanche et Laflèche jusqu’à 13 h ce vendredi afin de se faire entendre.

Josianne Bérubé

« Pourquoi? Parce que les offres qui ont été offertes par le ministère jusqu’à maintenant, ça ne vaut rien. Ce n’est pas ce qu’on demande du tout. Ils veulent nous faire faire du recul sur plusieurs aspects », explique Julie Pellerin, présidente du Syndicat des travailleuses et des travailleurs des CPE (STTCPE) de la Manicouagan-CSN.

« C’est clair qu’une petite augmentation, ça ne suffit pas. C’est maintenant un rattrapage salarial qu’on exige. Et les filles ne lâcheront pas tant qu’on n’aura pas ce qu’on a demandé. »

« Il y a des demandes au niveau du ratio, ajoute-t-elle. C’est sûr que les ratios, pour que les enfants soient en sécurité, il faut que ce soit respecté en tout temps. Il y a aussi les heures pédagogiques qui doivent être augmentées, puisque ce que le gouvernement a offert jusqu’à maintenant, ce n’est pas assez, parce qu’on a aussi un dossier de l’enfant à remplir deux fois par année, pour faire un compte rendu aux parents sur le développement de son enfant. »

Autour de 80 personnes sont attendues au débrayage à Baie-Comeau, des éducatrices, des responsables à l’alimentation, des secrétaires et des adjointes administratives des cinq CPE de la Manicouagan. Il s’agit des CPE Les p’tits bécots, Magimuse, les Gamins d’ici, Au Carré de sable et Au Boisé. Rappelons que la manifestation a lieu partout au Québec et que la convention collective est échue depuis un an et demi.

« Et il y a aussi des heures qu’on veut pour les enfants à besoins particuliers, a poursuivi Mme Pellerin. Que ce soit pour faire du un pour un avec un enfant qui en a besoin, on n’en a pas. Les travailleuses sont débordées, n’y arrivent plus, sont épuisées. Il faut que ça change. 

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