Lentement, mais sûrement pour la caserne Marquette

Par Charlotte Paquet 6:00 AM - 7 octobre 2021
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Le dossier de la relocalisation de la caserne Marquette est long à régler. Les premiers investissements projetés étaient inscrits pour l’année 2018 au Plan triennal d’immobilisations 2018-2021.

Dans l’air depuis quatre ans, le projet de réaménagement de la caserne de pompiers du secteur Marquette vers le 16, avenue Roméo-Vézina continue de cheminer vers sa concrétisation, lentement, mais sûrement.

« On aurait pu le faire à pleine vapeur, à toute vitesse puis tout payer. Tout payer à la charge des citoyens et ne pas profiter d’aucun programme gouvernemental et dire, on le fait, on rentre, on fait les travaux, pas de trouble et on met tout ça sur la dette des citoyens », a précisé le maire Yves Montigny.

Il dit préférer prendre un peu plus de temps, mais aller chercher le maximum d’aide financière à laquelle la municipalité a droit pour les travaux nécessaires pour adapter l’ancien entrepôt de la brasserie Molson Coors à sa vocation future de caserne de pompiers.

Depuis un peu plus d’un an, la brasserie Molson Coors a quitté les lieux pour s’installer dans un édifice de l’avenue William-Dobell. La Ville a officiellement acquis le bâtiment pour y reloger la caserne Marquette, devenue trop exigüe et désuète avec le temps sur l’avenue Marquette, où elle se trouve depuis une soixantaine d’années.

L’acquisition du bâtiment au coût de 526 000 $ s’est faite à même le budget de la Ville. Or, les travaux de réaménagement pourraient atteindre 450 000 $, même si en 2020, ils étaient estimés à 300 000 $. La disponibilité des matériaux, les coûts de main-d’œuvre en honoraires professionnels et les surprises coûteuses au chapitre de la toiture et la ventilation pour le système d’échappement des gaz expliquent que le bond de 50 % de la facture.

La Ville a déjà la certitude d’obtenir un solide coup de main grâce au programme Réfection et construction des infrastructures municipales du ministère des Affaires municipales et de l’habitation, qui assume jusqu’à 90 % des coûts.

Pour répondre aux demandes du ministère, le conseil municipal a, à la séance publique du 4 octobre, attribué un mandat au montant 24 000 $ à la firme Éric Lirette architecte pour des services en architecture et un autre à un coût de 49 950 $ à CIMA Groupe-conseil TDA pour des services en ingénierie.

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