Un grand-père construit un labyrinthe de neige au parc Mingan

Par Charlotte Paquet 6:00 AM - 3 mars 2022
Temps de lecture :

Bernard Gallant aime pelleter et amuser ses petits-enfants, mais aussi ceux des autres. Il s’en donne à cœur joie grâce à l’immense labyrinthe qu’il a construit au parc Mingan.

Prenez un grand-papa imaginatif qui adore pelleter et faire plaisir aux enfants. Trouvez-lui un grand espace enneigé comme terrain de jeux et il le transformera en un magnifique labyrinthe tout blanc.

C’est le résultat du projet un peu fou de Bernard Gallant, un retraité de 65 ans de Baie-Comeau qui n’est jamais à court d’idées pour amuser les petits-enfants, les siens, mais ceux des autres aussi.

« Je suis très content de ma construction. L’entretien, c’est une job, mais j’aime être dehors et j’aime pelleter », raconte le citoyen de la rue Moyac qui, quotidiennement ou presque, part à pied avec ses pelles vers le parc Mingan pour aller travailler pour que son œuvre perdure jusqu’au printemps. Le sourire des enfants et la satisfaction des parents sont sa paye, indique celui qui a déjà aménagé un labyrinthe dans sa cour arrière.

Constitué de multiples chemins et construit derrière le poste de police de la rue Mingan, le labyrinthe couvre une superficie d’environ 25 mètres de largeur par 13 mètres de profondeur. Délimités par des murs de neige de près de 1 mètre de hauteur, des chemins se croisent et s’entrecoisent tandis que d’autres font office de culs-de-sac. Un autre tronçon ceinture l’intérieur sur toute son étendue.

Pour la cachette

Pour les jeunes, le labyrinthe est un endroit idéal pour jouer à la cachette, poursuit le grand-papa de cinq petits-enfants, dont trois habitent Baie-Comeau. C’est d’ailleurs par l’entremise de sa fille que Le Manic a appris l’existence de ce jeu hivernal dans le quartier Trudel.

Les jeunes de tous âges y trouvent leur compte. « Des fois, il y a des plus grands, deux-trois ensembles. Ils s’amusent. Parfois, certains trichent et veulent passer par-dessus les murs. Ça les magane un peu, mais ça ne me dérange pas, je les reconstruis. Tant qu’ils ne les mettent pas à terre », raconte M. Gallant.

Ce dernier affirme avoir construit son labyrinthe de façon sécuritaire afin que personne ne se blesse. Il avoue s’être demandé un moment s’il devait obtenir une autorisation de la Ville de Baie-Comeau pour aménager le site. « Je me suis dit c’est en arrière du poste de police et s’il y a quelque chose, ils viendront m’avertir. »

Avec le mois de février très enneigé, le citoyen bénévole a eu fort à faire pour garder intacte sa construction. « La dernière bonne tempête (celle des 22 et 23 février), je me suis amusé pas mal », avoue-t-il d’un ton heureux dans lequel rien ne trahit la vingtaine d’heures en deux jours consacrées à la remise en état des lieux.

Galerie photo

Partager cet article