Suite à l’accident survenu sur la 138, Marilène Gill veut mettre de la pression dans le dossier concernant le réseau cellulaire

Par Marie-Eve Poulin 11:16 AM - 6 mai 2022
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Marilène Gill veut mettre de la pression « La situation est inacceptable, on parle de la sécurité des gens », dit-elle. Photo courtoisie

L’accident de Valéry Bélisle qui n’a pu téléphoner le 911 faute de réseau a eu des échos jusqu’à Marilène Gill, députée de Manicouagan, qui était déjà sur le dossier concernant le réseau cellulaire, absent dans de nombreux secteurs de la Côte-Nord. Elle souhaite mettre de la pression pour faire avancer les choses. Plusieurs lettres ont été envoyées, mais comme les réponses tardent, elle compte bien demander une rencontre avec le CRTC pour avoir des explications.

« J’ai évidemment réécrit à la ministre à l’automne dernier, au CRTC pour encore une fois les sensibiliser à la chose et pour qu’ils nous donnent finalement une réponse pour le fournisseur, sinon nous dire pourquoi c’est aussi long. Tout le monde est prêt, on ne comprend pas pourquoi ça bloque encore », explique Marilène Gill.

La députée espère que la situation se règle le plus rapidement possible et juge la situation tout à fait inacceptable. Elle ajoute qu’évidemment on parle de sécurité en premier lieu, mais ce manque de service a aussi un impact sur le développement économique.

« On veut accueillir beaucoup plus de gens chez nous, le fait qu’ils puissent avoir accès à un réseau est quand même assez important pour le travail, c’est devenu un service essentiel aujourd’hui », dit-elle, ajoutant que « pour la sécurité de la population, je pense que c’est le devoir du gouvernement fédéral d’offrir ce service-là ».

De plus, elle tient à dire aux gens de la Minganie et de la Côte-Nord de continuer de faire des pressions. Elle en profite pour lancer un appel aux citoyens. « Le fait d’avoir des témoignages peut m’aider dans mon travail, donc n’hésitez pas à me contacter ou contacter les élus des municipalités afin de partager des situations qui vous sont arrivées. Si ça peut aider à faire cheminer le dossier, ce serait bien que les gens communiquent avec nous », dit-elle avec conviction.

Suite à l’entrevue avec le journal, Marilène Gill allait justement en Chambre poser des questions sur le sujet.

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