Les chauffeurs d’autobus scolaire s’arrêtent devant le bureau de Martin Ouellet

Par Colombe Jourdain 1:37 PM - 9 mai 2022
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Les chauffeurs d’autobus des compagnies Autobus de l’Estuaire et Autobus Manic se sont arrêtés devant les bureaux du député Martin Ouellet pour l’informer de leurs conditions de travail insatisfaisantes.

Lundi matin, des chauffeurs d’autobus scolaire se sont arrêtés devant le bureau du député Martin Ouellet à Baie-Comeau afin de l’informer de leurs conditions de travail et leur salaire déraisonnable.

« L’argent vient du gouvernement et va dans les Centres de services scolaires, qui organisent les services, pour être ensuite redistribué aux compagnies d’autobus pour les salaires. Mais est-ce que l’argent reçu du gouvernement est totalement dédié au transport scolaire pour améliorer les conditions de travail ? », c’est la question que se posent les deux présidents de syndicat, Mario Ouellet, chez Autobus de l’Estuaire et Robert Jean, chez Autobus Manic.

M. Ouellet donne même en exemple sa situation personnelle. « J’ai 30 ans de service avec une augmentation de 4,74 $ (l’heure) en 30 ans, comment voulez-vous attirer du monde pour venir travailler avec nous ? »

Actuellement, il ne manque pas de chauffeurs d’autobus dans la région mais avec la pénurie d’employés dans tous les secteurs, ce n’est qu’une question de temps avant que cette situation affecte les transporteurs scolaires.

« Quand on a un jeune qui rentre dans un dépanneur presque au même salaire que nous, ce n’est pas intéressant pour eux, surtout avec les conditions qu’on a, la clientèle a changé, il y a des enfants en difficulté ou avec d’autres problèmes, il faut presque être parent et psychologue en plus d’être chauffeur d’autobus », indique Robert Jean.

Le député Martin Ouellet abonde dans le même sens. « Chauffeur d’autobus c’est un rôle plus grand que juste tenir un steering, un bâton et aller du point A au point B, c’est la sécurité des enfants aussi ».

Le message des chauffeurs d’autobus a été entendu par le député Ouellet. Samedi, les chauffeurs iront manifester sur la Colline parlementaire à Québec dans l’espoir que leurs revendications soient prises en considération.

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