Bébé Antoine prend du mieux d’une chirurgie à l’autre

Par Charlotte Paquet 6:00 AM - 13 juin 2022
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Le petit Antoine n’a pas encore six semaines de vie, mais a déjà subi quatre chirurgies, dont la première pour corriger ses quatre malformations cardiaques. Ses parents, Marika Plante et Michael Morency Caron, sont encouragés et ont hâte de pouvoir revenir à la maison avec lui. Photos courtoisie

Bébé Antoine n’a pas encore six semaines de vie, mais a déjà subi quatre chirurgies. Qu’à cela ne tienne, Marika Plante et Michael Morency Caron s’encouragent puisque son petit cœur fonctionne normalement aujourd’hui.

« Oui, c’est super encourageant. Son cœur va bien. Quand les complications vont être réglées, on va pouvoir retourner à la maison vivre une vie « normale ». Il sera juste suivi plus souvent au début par les pédiatres et les cardiologues », a souligné la maman dans un échange de messages sur Messenger.

Certains se souviendront peut-être que la mère de la jeune femme de Baie-Comeau a lancé, en avril, une campagne de sociofinancement pour aider le couple dont le premier enfant à naître présentait quatre malformations cardiaques. Une somme de 5 152 $ a été amassée pour alléger le fardeau financier de la famille.

Le petit garçon est venu au monde le 6 mai au CHUL à Québec, trois semaines avant la date prévue, mais avec un beau poids de 7,4 livres.

Le coeur

À six jours de vie, Antoine subissait une intervention majeure destinée à corriger ses multiples malformations cardiaques. « Les chirurgiens sont très contents de leur travail. Les fonctions de son cœur sont super belles », a raconté la maman le jeudi 9 juin, jour de la quatrième chirurgie de son petit guerrier, comme elle l’appelle.

Des complications survenues après la première opération ont cependant fait vivre des montagnes russes d’émotions aux parents. Ainsi, le thorax du nouveau-né a dû être laissé ouvert pendant une semaine parce qu’il était trop enflé, poursuit Marika Plante. Deux autres chirurgies ont suivi. Antoine a dû repasser par le bloc opératoire pour refermer le thorax et, deux jours plus tard, faire de même pour la peau.

La semaine dernière, c’est un chylothorax qui a obligé le petit à se faire réopérer, cette fois-ci pour colmater une fuite de liquide du canal thoracique près des poumons.

« Cela rallonge donc notre séjour, mais les docteurs ne savent pas pour combien de temps », raconte celle qui est à Québec depuis la fin avril.

« On voudrait dire un gros merci à tous ceux qui ont contribué. Ça nous fait un gros baume sur le cœur dans cette tempête. Même mille mercis ne peuvent pas décrire comment on est reconnaissants », a

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