Voler entre Montréal et Sept-Îles : le cauchemar de plusieurs

Par Maxim Villeneuve 4:37 PM - 21 juin 2022
Temps de lecture :

Photo aircanada.com

De nombreux retards et annulations de vol sont survenus avec Air Canada dans les dernières semaines. Du manque d’effectifs aux conséquences de la COVID-19, plusieurs raisons sont données aux passagers.

Un Septilien, Justin Haché, a dû attendre près d’une semaine à Montréal avant de pouvoir rentrer à la maison.

Il a d’abord dû dormir à Toronto le 13 juin, alors que son vol qui partait de Reykjavik, en Islande, a eu du retard et lui a fait manquer sa correspondance vers Montréal.

Une fois dans la métropole, son vol vers Sept-Îles a été annulé après des heures d’attentes. Cette même histoire lui est arrivée les jours suivants jusqu’à ce qu’il puisse rentrer au bercail, dimanche, 19 juin.

Le passager a raconté son histoire sur Facebook, ce qui a entraîné beaucoup de réactions de gens mécontents envers la compagnie aérienne et des témoignages similaires.

La propriétaire de l’Atelier de la 8e île, Johanne Roussy, attendait une commissaire d’exposition, Nicole Gingras, pour un projet. Cependant, Mme Gingras n’a pu arriver que quatre jours plus tard que prévu, et ce, en voiture.

Cette dernière a attendu son départ à l’aéroport de Montréal tous les jours, pour voir son vol être annulé à la dernière minute chaque fois.

« On ne sait pas trop pourquoi les vols sont annulés, mais on le déduit. On sent qu’il y a un manque d’employés, mais il y a aussi un manque de structure », affirme Mme Gingras.

Les annulations de vols ne sont pas qu’à Sept-Îles. Un article de CTV News Toronto publié le 16 juin révèle que deux Canadiennes ont dû dormir chez un étranger, en raison d’une annulation de vol.

Le Journal de Montréal a aussi révélé que plus de 500 vols d’Air Canada ont été annulés dans la semaine du 1er au 7 juin.

Ce serait l’effet boule de neige qui crée tous ces retards.

« Dans les aéroports, on a observé des problèmes liés à la capacité et aux systèmes de traitement des bagages », a expliqué au Nord-Côtier l’équipe des relations avec les médias d’Air Canada. « Le contrôle de la circulation aérienne a également été mis à l’épreuve, ce qui a forcé les sociétés aériennes à annuler des vols ou à en réduire la capacité au dernier instant. »

Les retards imprévus causent aussi des changements d’horaires et certains employés dépassent le nombre de leurs journées de travail réglementées. Ils deviennent donc indisponibles pour le travail.

Il est possible de se faire indemniser pour les annulations et les retards de plus de trois heures. Vous pouvez trouver plus d’information à ce sujet sur le site de la Protection des passagers aériens.

Partager cet article