Un aller-retour Baie-Comeau-Québec dont Odette Boudreau se souviendra longtemps
Odette Boudreau ne digère pas avoir dû attendre quatre heures et demie en raison de deux bris d’autocar lors de son récent aller-retour en autocar entre Baie-Comeau et Québec.
Une octogénaire se souviendra longtemps de son récent aller-retour en autocar entre Baie-Comeau et Québec. « Dans cinq jours de voyage, j’ai eu deux bris d’autobus et quatre heures et demie d’attente », soupire Odette Boudreau.
La citoyenne de Baie-Comeau était censée quitter le terminus du transporteur Intercar du 675, boulevard Laflèche à midi le 31 juillet. Reconduite vers 11 h 30 par une amie, elle dit avoir dû patienter jusqu’à 14 h 30 « assise au gros soleil sur un banc rouillé et enchaîné à la bâtisse » avant de partir.
C’est que le dépanneur avec libre-service Pétro-Canada n’a pas de salle d’attente. « Il y avait des jeunes assis en indien à terre et ils jouaient aux cartes en attendant l’autobus. J’ai passé l’âge de m’asseoir à terre », indique Mme Boudreau.
Selon ce qu’elle a appris, c’est que « supposément qu’il y avait un bris à partir de Sept-Îles ». Malgré l’attente en plein soleil, Mme Boudreau reconnaît que ça peut arriver puisque c’est de la mécanique.
Pour rattraper son retard et éviter que des passagers ratent leur correspondance pour Montréal une fois à Québec, le conducteur aurait roulé passablement vite, selon la dame. « On levait sur notre siège », indique celle qui a tenté de se plaindre directement chez Intercar, mais elle n’avait toujours pas reçu de retour d’appel à la fin de la semaine dernière.
Et de deux!
Jouant de malchance, Mme Boudreau a été confrontée à un autre bris mécanique de l’autocar lors du voyage de retour vers Baie-Comeau, le jeudi 4 août. Le véhicule a dû s’immobiliser à Baie-Saint-Paul à la suite, indique la dame, d’un problème de freins et de système électrique.
Deux heures d’attente ont suivi avant que les passagers embarquent à bord d’un autre autobus. La passagère a tué le temps tantôt sur son siège et tantôt en faisant quelques pas à l’extérieur. Quand elle remontait à bord, elle devait se donner un élan, dit-elle, car le bris au système électrique empêchait l’abaissement habituel de la marche. « Moi, j’ai mal aux genoux », précise-t-elle.
Odette Boudreau n’en revient pas de ces bris et ces retards successifs, d’autant plus qu’à la fin juillet, sa voisine y aurait également goûté. Elle questionne la sécurité des véhicules.
Un peu en boutade, même si elle avoue qu’il n’y a rien de drôle, elle dit avoir trouvé un titre qui résume l’affaire : « À Baie-Comeau, après les bateaux, les autobus. »
Réaction
Le Manic a tenté d’obtenir une réaction de la part d’Intercar, mais en vain. Bien qu’il continue d’assurer le service à la clientèle et la vente des billets, le transporteur a référé le journal à Autobus Transco, propriétaire depuis mai des actifs d’Intercar à Québec, Baie-Comeau et Sept-Îles.
Au moment de mettre sous presse, un retour d’appel d’Autobus Transco était toujours attendu.
Il n’en reste pas moins que les deux bris d’autocar en peu de temps ne sont passés inaperçus au service à la clientèle chez Intercar, loin de là. La situation aurait créé un émoi chez des clients.
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