DG recherchés chez Centraide

Par Colombe Jourdain 7:00 AM - 6 Décembre 2022
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Les deux Centraide de la Côte-Nord se cherchent un directeur général. Photo pixabay

Centraide Duplessis et Centraide Haute-Côte-Nord Manicouagan se retrouvent sans directeur général en même temps et c’est un défi colossal de trouver la perle rare pour remplacer Joannie Francoeur-Côté à Sept-Îles et Josée Mailloux à Baie-Comeau.

François Leblond, président du conseil d’administration de Centraide Haute-Côte-Nord Manicouagan, se dit déçu du départ de Josée Mailloux « qui est un amour sur deux pattes et qui était parfaite pour l’organisme ».

Et, ça ne se bouscule pas aux portes pour les candidatures. « Pour l’instant, on n’a reçu aucune candidature et normalement, l’affichage prend fin le 2 décembre. Beaucoup d’entreprises de la région recherchent aussi des gestionnaires ce qui rend la tâche plus difficile », souligne M. Leblond.

Du côté de Centraide Duplessis, Pascal Langlois, président du CA, mentionne qu’avec la pénurie de main-d’œuvre actuelle, rechercher un DG amène son lot de défis.

« On a eu trois candidatures. Ce sont trois personnes de Sept-Îles. On devrait être fixé le 15 décembre et soumettre le choix au conseil d’administration pour confirmer l’embauche », soutient M. Langlois.

C’est qu’à Sept-Îles, le poste de DG existe en plus du poste de coordonnatrice partenariats et développement, occupé par Ingrid Anderson-Aylestock qui, aux dires de M. Langlois, semble très bien performer depuis son entrée en poste.

Cependant, à Baie-Comeau, le président du CA se demande si justement, le poste de DG devrait être scindé en deux comme à Centraide Duplessis.

« On est à réfléchir aux possibilités si on divise le poste, un pour coordonner la campagne et l’autre pour la gestion du bureau. Sinon, on pourrait peut-être faire un partenariat avec un autre organisme pour se partager une ressource. On a un CA la semaine prochaine et on va en discuter », explique M. Leblond.

Pour l’instant, à Baie-Comeau, Josée Mailloux a accepté de continuer à prêter main-forte à son ancienne équipe jusqu’à la fin de la campagne, c’est-à-dire fin janvier, mais elle a toutefois déjà commencé un nouveau travail, depuis trois semaines.

Les deux présidents s’entendent sur le fait que pour occuper ce poste, « ça demande beaucoup d’humanité, d’engagement et de temps ». Effectivement, un poste à la direction générale d’un organisme comme Centraide, ce n’est pas du 9 à 5 et ça demande d’être disponible en dehors des heures normales de bureau.

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