25 avril 2024
Pointe-Lebel serre la vis aux gens qui font fi du stationnement de nuit interdit
Un accident aurait été évité de justesse lors d’une récente opération de déneigement de nuit en raison d’un véhicule stationné en bordure d’une rue à Pointe-Lebel. Photo courtoisie
Pointe-Lebel prend les grands moyens pour faire respecter l’interdiction de stationnement dans ses rues en période hivernale. Depuis le 17 février, les véhicules fautifs seront automatiquement remorqués.
C’est l’avertissement lancé par Xavier-Émile Kauffmann, directeur général, dans un avis publié sur la page Facebook de la municipalité. Un accident évité de justesse dernièrement l’a incité à agir ainsi.
« On a des panneaux qui expliquent que l’hiver, on n’a pas le droit, mais les gens ne veulent pas les regarder », souligne M. Kauffmann, en ajoutant que « pour leur petit intérêt, ils mettent en danger le déneigement pour tous ».
Selon lui, plusieurs panneaux sont en place dans le secteur des deux parcs de maisons mobiles et des autres rues sous la responsabilité de la municipalité. La rue Granier n’est pas concernée puisqu’elle est sous la juridiction du ministère des Transports et de la Mobilité durable.
En vigueur du 1er novembre au 1er avril depuis plusieurs années, comme c’est le cas dans la plupart des municipalités au Québec, l’interdiction de stationnement de minuit à 7 h vise à faciliter le déneigement, mais aussi à éviter d’emboutir des véhicules devenus pratiquement invisibles en raison de la noirceur.
« Le problème est récurrent. Les gens ne veulent pas comprendre », déplore le directeur général. Il affirme que des appels au respect de l’article 55 du règlement 2001-99 concernant le stationnement de nuit en période hivernale ont été lancés ces dernières années.
Un coût à payer
Un véhicule ne respectant pas la réglementation sera donc remorqué et entreposé au garage municipal.
Les frais encourus seront facturés à son propriétaire. Il devra les acquitter au bureau municipal pour pouvoir récupérer son véhicule.
Depuis l’avertissement lancé par la direction de la municipalité, aucun remorquage n’a été effectué. Mais comme le souligne M. Kauffmann, il reste au moins deux tempêtes à survenir d’ici la fin de l’hiver.
