Marilène Gill veut rallier la Côte-Nord pour le désenclavement

Par Vincent Rioux-Berrouard 4:00 PM - 28 février 2023
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La députée fédérale, Marilène Gill, a visité l’île d’Anticosti et Blanc-Sablon la semaine dernière. Sur la photo, elle est entourée du maire de Blanc-Sablon, Andrew Etheridge, et de la conseillère municipale, Johanne Vaillancourt Beaudoin. Photo Facebook Marilène Gill.

C’est en 2024 que la députée fédérale de Manicouagan veut tenir un forum sur ce qu’elle considère comme l’enjeu prioritaire sur la Côte-Nord, le désenclavement.

Le but de l’événement sera de dégager des solutions pour que la Côte-Nord ne parle d’une seule voix dans ce dossier.

« Depuis 20 ans, les élus travaillent sur différents projets que ce soit le pont sur le Saguenay, la route 138, ou la route 389. Souvent, les gens travaillent pour le projet qui les touche de plus près, ce qui est normal.

Par contre, il y a une volonté pour dégager un consensus pour désenclaver la Côte-Nord », explique-t-elle.

« C’est de cette façon qu’on va pouvoir se faire entendre. Ainsi, les gouvernements fédéral et provincial vont savoir exactement ce que l’on veut », ajoute-t-elle.

Ce forum touchera tous les enjeux de transports en lien avec la Côte-Nord. Qu’on parle du pont sur le Saguenay, du prolongement de la route 138, du transport aérien, ou de la route 389 pour ne nommer que ceux-là.

Le forum aura aussi pour objectif de mettre de l’avant l’enjeu du désenclavement pour que les gens en dehors de la Côte-Nord prennent conscience des problématiques.

Pour mieux comprendre les impacts de l’enclavement de la Côte-Nord, la députée compte faire réaliser une étude sur le sujet.

Bien que ce n’est pas encore définitif, Marilène Gill pense que le forum devrait se dérouler à Sept-Îles. Elle ajoute qu’elle veut s’assurer qu’il y ait le plus de participants possible. Il est donc possible qu’il y ait une formule hybride pour que les gens de l’extérieur puissent y participer.

« Ultimement, la population ne veut pas entendre dire que c’est la faute de Québec ou du Canada. Elle veut qu’on trouve des solutions », conclut la députée du Bloc québécois.

Un sujet préoccupant

De passage à Blanc-Sablon et à Port-Menier sur l’île d’Anticosti la semaine dernière, Mme Gill a pu constater par elle-même que l’enclavement de la Côte-Nord articule de nombreux autres problèmes.

« Par exemple, pour le logement, ça coûte cher faire venir les matériaux pour construire de nouvelles maisons, parce que c’est compliqué accéder à la Basse-Côte-Nord ou à Anticosti », affirme Mme Gill.

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