20 avril 2024
La réserve Emma-Duncan-Kerr soutient deux premiers projets de plein air
Le club de tir L’Élite de Baie-Comeau reçoit une aide financière de 20 000 $ de la réserve Emma-Duncan-Kerr pour rapatrier près de ses installations le champ de tir au pigeon d’agile, auparavant situé à proximité du camping Boréal. Photo Pixabay
Huit mois après sa création, la réserve financière Emma-Duncan-Kerr ouvre ses goussets pour une première fois afin de soutenir les projets de deux organismes de Baie-Comeau, le club de tir L’Élite et l’Association récréative du lac Malfait.
Ce fonds qui porte le nom de l’ancienne présidente de la Corporation plein air Manicouagan, décédée en 2012, est doté d’une enveloppe annuelle de 150 000 $ destinés au développement d’activités de plein air. Ce montant correspond à la contribution que la Ville de Baie-Comeau versait chaque année au Jardin des glaciers, aujourd’hui fermé.
Le club de tir L’Élite obtient une aide financière de 20 000 $ pour concrétiser le rapatriement du champ de tir au pigeon d’argile, autrefois localisé près du camping Boréal, à ses installations de tir à la carabine, accessibles à partir du boulevard Pierre-Ouellet.
Le directeur général de la municipalité, François Corriveau, rappelle : « Quand le camping Boréal s’est installé, on avait constaté que le champ de tir était squatteur. C’est quelque chose qui n’avait pas le droit, au niveau du ministère des Ressources naturelles, d’exploitation à cet endroit-là à cause de la proximité de la rivière. »
Il aura fallu une dizaine d’années pour dénicher un autre site pour la pratique du tir au pigeon d’argile. Le club L’Élite deviendra responsable de la gestion de cette activité.
Lac Malfait
L’Association récréative du lac Malfait a également déposé au service de la culture et des loisirs une demande d’aide financière provenant de la réserve Emma-Duncan-Kerr. L’organisme obtient 16 000 $ sur un projet de 147 000 $ destiné à l’amélioration des infrastructures du site.
Selon M. Corriveau, il est notamment question du remplacement du quai permettant la mise à l’eau des embarcations et de la sécurisation de la plage publique.
« Pour boucler le budget, ça prenait une participation d’un autre promoteur que le subventionneur, le gouvernement du Québec ou le gouvernement fédéral. La Ville de Baie-Comeau a accepté de mettre un montant de 16 000 $ pour les aider à avoir ce levier-là pour aller chercher près de 130 000 $ additionnels auprès des autres instances gouvernementales », note le directeur général.
