Les plans et devis sont lancés pour l’eau des parcs à Pointe-Lebel

Par Charlotte Paquet 1:31 PM - 13 mars 2023
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Une usine de nanofiltration est en place depuis une dizaine d’années au parc Murray, à Pointe-Lebel, afin de fournir une eau de qualité aux résidents.

Pointe-Lebel accorde un contrat d’un peu plus de 1,4 M$ à la firme d’ingénierie CIMA de Baie-Comeau pour la confection des plans et devis du projet d’alimentation en eau potable pour ses deux parcs de maisons mobiles.

Le mandat devrait être réalisé d’ici le début de 2024. Il vise le branchement des quelque 200 propriétés du parc Langlois et de la cinquantaine du parc Murray au réseau d’aqueduc de la ville de Baie-Comeau, mais aussi le traitement des eaux usées.

Le directeur général de la municipalité, Xavier-Émile Kauffmann, rappelle toute la complexité du projet, avec des canalisations à construire à partir de la rivière Manicouagan à la hauteur du pont Émile-Laurence pour aller chercher l’eau à Baie-Comeau et l’acheminer dans les parcs et ensuite à chaque maison mobile.

De premiers travaux pourraient s’amorcer l’an prochain, mais la question du coût du projet et du financement devra avoir été réglée auparavant. Pointe-Lebel s’attend à une facture qui pourrait osciller entre 25 et 30 M$. Il y a quelques années, on parlait d’une estimation de 18 M$, mais avec l’explosion des coûts, le montant ne tient plus la route.

Sous la gouverne du ministère des Affaires municipales et de l’Habitation, le Programme d’infrastructures municipales d’eau, PRIMEAU, doit financer les travaux à plus de 90 %. Il resterait tout de même une somme à la charge des citoyens des secteurs concernés.

« Il ne faut pas crier victoire trop rapidement. Il faut se garder une gêne réellement. On n’est vraiment pas au premier coup de pelle », avertit M. Kauffmann.

Les premières discussions entourant le dossier de l’eau des parcs à Pointe-Lebel remontent à environ 25 ans. Dans le parc Langlois, la problématique touche la quantité d’eau tandis que dans le parc Murray, c’est plutôt sa qualité.

Les deux parcs ont été de propriété privée jusqu’à ce que la municipalité les acquiert en 2013 et 2014 afin d’avoir accès à des programmes d’aide gouvernementale.

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