L’Accueil Marie-de-l’Incarnation veut aider les familles de la Manicouagan

Par Karianne Nepton-Philippe 6:00 AM - 28 avril 2023 Initiative de journalisme local
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L’Accueil Marie-de-l’Incarnation veut agrandir son service de halte-garderie. Photo Facebook Accueil Marie-de-l’Incarnation

L’organisme Accueil Marie-de-l’Incarnation souhaite bonifier son offre à sa halte-garderie afin d’aider les familles de la Manicouagan, mais il doit présentement attendre après les demandes de subventions. 

Le troisième groupe de la halte-garderie de l’organisme communautaire est partiellement en place. Une salle qui était disponible est rénovée pour accueillir plus de poupons et Isabelle Mak, la directrice de l’Accueil Marie-de-l’Incarnation, jongle parmi les demandes de financement.

Cette dernière désire assurer le meilleur service possible, et ce, à longueur d’année. « Les CPE n’ont soit pas assez de places ou ils ont un manque de personnel. Donc, ils ne sont pas capables nécessairement de combler tous les besoins de tous les parents de la Manicouagan », soulève-t-elle.

Depuis la dernière année, les demandes à son organisme ont explosé, ce qui l’a motivé à accélérer son projet. Présentement, elle peut accueillir sur une base régulière 13 enfants et désire augmenter à 23 ou 24 enfants, dans ses trois locaux.

« On réfléchissait déjà à agrandir nos vestiaires et moderniser notre halte-garderie », précise la directrice. « Au mois de novembre, j’ai le Service Interculturel qui m’a appelé pour m’informer que des familles étaient sur le programme du CISSS pour les nouvelles infirmières. Malheureusement, même si le gouvernement leur avait dit que c’était très facile de trouver des places en garderie, elles n’en trouvaient pas », ajoute-t-elle. 

Même en affichant pleine capacité, Isabelle Mak mentionne être en mesure de dépanner quelques journées afin de répondre aux besoins.

Mais elle se retrouve présentement dans un « entre-deux » face à l’attente de subventions pour lesquelles elle a déposé des demandes. « Le problème c’est que les bailleurs de fonds me disent que si je complète mes groupes tout de suite, je prouve que je suis capable de fonctionner, donc je n’ai probablement pas besoin d’aide », lance cette dernière qui ne veut qu’une chose, c’est d’aider ceux qui l’appellent.

« C’est plate à dire, mais si j’aide trop, je n’aurai pas mon financement », réitère la directrice. Elle s’est tout de même prise d’avance, en vue des demandes pour l’été, et a cogné à toutes les portes possibles, dans les différents paliers gouvernementaux. Des réponses positives sont aussi arrivées, entre autres, de la MRC de Manicouagan et du député de René-Lévesque, Yves Montigny. 

« Centraide nous a aussi débloqué un montant pour m’aider à payer une de mes éducatrices », précise-t-elle. La directrice de l’Accueil Marie-de-l’Incarnation recherche deux étudiantes pour assurer le service. Elle peut sinon compter sur trois éducatrices à temps plein, une aide-éducatrice et une éducatrice spécialisée pour les interventions individuelles. 

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