Des employés logés au Château Baie-Comeau

La directrice générale de la résidence privée pour retraités Le Château Baie-Comeau, Stécy Privé, a trouvé une solution pour venir en aide à quatre employés de l’entreprise qui n’ont toujours pas de logement à l’heure actuelle.

« Présentement, il y a une pénurie de logements en plus du manque à gagner en main-d’œuvre. De cette façon, je réussis à garder ces quatre employés », lance Mme Privé. 

Les travailleurs en question logent sur les lieux de leur emploi dans un appartement respectif. « J’ai une employée qui devait être à proximité de la résidence avec sa situation familiale, elle ne trouvait pas de logement adapté à sa réalité », explique Stécy Privé à titre d’exemple. La directrice loge aussi un employé qui a déménagé dans la région en sachant que son employeur serait en mesure de lui fournir un logement. 

« Pour eux, ce n’est pas seulement une plus-value, c’est un véritable soulagement », confie la directrice générale. Selon elle, pour certains employés, le stress de se trouver un toit rapidement était difficile dans leur quotidien. Cette solution leur donne accès rapidement à leur lieu de travail, ils ont la liberté de quitter au moment où ils le désirent, en plus de loger dans un espace où la tranquillité reste essentielle.

Ces derniers louent, pour la plupart, un appartement de trois pièces et demie incluant le câble, la ligne téléphonique et le réseau Internet au même tarif qu’un résident retraité. 

La résidence pour personnes retraitées Le Château, qui compte 304 portes, a un pourcentage d’inoccupation variable tous les mois, mais la moyenne annuelle est
de 5 à 6 %, selon la directrice générale de l’établissement.

Rappelons que des ententes avec Hydro-Québec et la SOPFEU pour loger des travailleurs qui viennent de l’extérieur étaient sur la table en juillet 2022 comme l’avait publié Le Manic. Une trentaine d’appartements devaient trouver preneur de cette façon.

Mme Privé dévoile les suites de cette affaire. « Au moment de la sortie de l’article, nous étions en pourparlers. Le projet n’a jamais abouti. »