La traverse Tadoussac-Baie-Ste-Catherine en musique : bonjour la visite!

Par Renaud Cyr 4:46 PM - 16 juin 2023
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Les Two Birdz sur la traverse Tadoussac-Baie-Ste-Catherine, une première collaboration du genre entre le Festival de la chanson de Tadoussac et la Société des traversiers du Québec.

Le Festival de la chanson de Tadoussac sort une nouvelle carte de son jeu cette année : un spectacle de musique gratuit sur la traverse Tadoussac-Baie-Ste-Catherine. C’est nul autre que le duo escouminois The Two Birdz, composé de Kim Drouin-Radcliffe et de Simon Gaboury, qui a animé la foule sur le pont du navire de la Société des traversiers du Québec.

L’étonnement se dessinait sur tous les visages des plaisanciers qui arrivaient face au duo après avoir gravi les marches vers le 2e pont.

« C’est ça qui est plaisant avec l’idée des traversiers. Il y avait quelques personnes qui étaient au courant qu’il y avait un concert impromptu sur le traversier, mais la majorité des gens l’ont découvert sur le fait », raconte Simon Gaboury.

« Ça ajoute au côté festif du festival, et c’était une très bonne idée de faire quelque chose comme ça », ajoute le guitariste et chanteur.

Julia Gregoire, conseillère en marketing et développement des affaires à la STQ, s’est dit très satisfaite de la performance qui s’est étalé sur 4 traversées, de 12h à 13h40.

« C’était super, c’était au-delà de nos attentes et on voyait que les gens aimaient ça », a-t-elle déclaré.

Certains participants sont même restés sur le bateau durant plusieurs traversées pour entendre la musique festive du duo.

« On a été bénis par les dieux du Fjord », déclare pour sa part la trompettiste et chanteuse Kim Drouin-Radcliffe.

« Il n’y avait pas de vent, il faisait beau. L’équipe du festival était avec nous pour inciter les gens à monter, et ça a aidé à pousser les gens à sortir de leurs autos », indique-t-elle.

« Dans le fond, c’est un spectacle de rue sur un bateau. Je pense que ça amène du nouveau au festival, et c’est un concept à développer », conclut-elle avec enthousiasme.

Questionnée à savoir si ce n’était qu’une première, Julia Grégoire confirme avec le sourire que ce ne sera surement pas la dernière.