Les Métallos réclament un ménage dans l’industrie de la signalisation routière
Un syndicat qui représente des signaleurs routiers demande d'améliorer la sécurité, la formation dans l'industrie et l'information du public. Photo prise le 10 décembre 2021 près de Hope, en Colombie-Britannique par Darryl Dyck/ La Presse Canadienne
Las de voir des signaleurs routiers être blessés ou tués au travail, le syndicat des Métallos demande un grand ménage de l’industrie pour y accroître la sécurité, la formation et l’information. Il veut aussi lancer une ligne de dénonciation.
L’industrie de la signalisation routière est maintenant régie par un comité paritaire employeurs-travailleurs, depuis qu’un décret a été adopté à cet effet par le gouvernement du Québec.
Dans ce contexte, le syndicat des Métallos, qui est affilié à la FTQ, demande de voir à ce qu’une entité encadre mieux l’industrie pour veiller à la certification des agences de signalisation routière, vérifier la conformité des équipements, inspecter les travaux de signalisation afin qu’ils soient conformes et mettre en place une formation complète qui mènerait à l’obtention de cartes de compétence.
Le syndicat rapporte que la CNESST a enregistré 215 lésions liées au travail chez des signaleurs routiers en 2022 seulement.
«On espère que le gouvernement va entendre nos revendications pour régulariser la situation dans les chantiers de construction, la sécurité de nos travailleurs. Ça ne peut plus continuer comme ça. Il faut vraiment que ce soit tout resserré au niveau de la sécurité, des cartes de compétence, (et qu’il y ait) plus de présence sur les chantiers routiers aussi», a plaidé en entrevue lundi Nathalie Perron, présidente de la section locale concernée du syndicat des Métallos.
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