Louis-José Houde sort des sentiers battus

4 octobre 2012
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L’énergie explosive de l’humoriste Louis-José Houde en a contaminé plusieurs lors de son passage sur la scène du Centre des arts de Baie-Comeau, les 29 et 30 septembre, dans le cadre de son spectacle Les heures verticales.

C’est dans sa folie et son univers bien à lui que Louis-José Houde a transporté les spectateurs pour leur faire vivre des moments très ludiques. Parlant des moments où il faut «être vertical, droit, debout, solide», ceux qui sont marqués par l’épreuve, Louis-José Houde est sorti des sentiers battus, en faisant rire sur les problématiques de la société actuelle et celles qu’il a lui-même traversées.

Les rassemblements familiaux, la solitude, l’euthanasie, le sentiment de vieillir, les changements d’époque et de technologie, la confrontation des générations et la séparation ont été dévoilés sous un autre jour par l’humoriste. Avec son imagination si particulier et ses métaphores hilarantes, il a décidé d’abordé ces questions effrayantes. «On est locataire de notre âme. C’est pour ça que quand on meurt, ça veut dire rendre l’âme», a constaté Louis-José Houde, faisant bien rire.

Attachant et drôle

Le public a découvert avec attachement la parenté de ce stand up comics : sa grand-mère qui croit que Dieu l’a oubliée et qui veut mourir, son père qui pense que ses blagues sont tellement drôles qu’elles méritent d’être répétées plusieurs fois et sa mère qui est toujours partante, même pour une sortie dans les bars avec son fils. D’ailleurs, l’humoriste trouve que sa génération n’est pas de bonne humeur et coincée comparativement à celle de ses parents. Il se moque des deux. Toujours avec humour et justesse, Louis-José réussit à ce que les gens se reconnaissent au travers des histoires universelles qu’il raconte.

Il a aussi parlé de la technologie de son époque, notamment quand il devait enregistrer sur casette ses chansons préférées qui passaient à la radio ou du bruit effrayant que faisait l’ordinateur lorsqu’il lançait la connexion à Internet. Il a abordé ses ruptures amoureuses. «J’ai déjà cassé avec une fille parce qu’elle était trop laide quand elle sifflait, une autre parce qu’elle chantait Bonne fête de façon trop intense. J’ai déjà arrêté de voir une fille parce que son chat me tapait sur les nerfs», se souvenait l’humoriste.

Comment savoir si on aime toujours sa blonde est également devenu un sujet bien cocasse au cours du spectacle. «Tu l’aimes encore si tu lui fais des pets sur la bedaine, tu l’aimes encore quand tu essais de repérer subtilement son décolleté», a-t-il fait remarquer.

Pour clore le spectacle, Louis-José Houde a présenté le numéro d’ouverture qu’il va faire au Gala de l’ADISQ. «C’est dans les très belles soirées que j’ai eu dans cette nouvelle tournée. C’est dans le top 3. C’est une salle agréable. Le public est porche. Vous avez été très bruyants ça riait fort. Merci d’avoir été là ce soir», a conclu Louis-José Houde.

 

Photo : À la fin du spectacle, Louis-José Houde a offert une séance de signatures et de photos. Jade Ménard et Julie Bérubé ont pris la pose avec lui dimanche au Centre des arts de Baie-Comeau. (Le Manic)

 

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