Baie-Comeau, une croissance de 263 % sur les médias sociaux

30 octobre 2012
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La Ville de Baie-Comeau figure parmi les championnes du taux de croissance annualisée sur Facebook et Twitter, avec 263 %, selon l’Atlas des municipalités québécoises sur le Web 2.0, Villes virtuelles 2012, réalisé par Isabelle Gagné et Hughes Chandonnet.  

L’étude se penche sur la présence Web des 50 plus grandes municipalités québécoises. La Ville de Baie-Comeau, avec une population de 22 113 habitants, comptait 244 abandonnés à sa page officielle Facebook en mai 2012, puis 539 en octobre 2012. Le taux d’engagement de ses membres se chiffre à 6,12 %, supérieur à la moyenne des pages corporatives bien gérées qui ont un taux d’engagement qui oscille entre 2,5 % et 5 %, ce qui témoigne de l’intérêt des citoyens pour les échanges virtuels avec leur municipalité.

En août 2012, les municipalités qui entretiennent une présence officielle sur Facebook affichaient un taux d’engagement moyen de 13,9 %. Toutefois, en octobre 2012, le taux d’engagement moyen était de 5,9 %. «On pourrait déduire que les festivals et autres activités estivales organisées par les villes ont stimulé l’engagement au cours de l’été», précise l’étude.

Croissance virtuelle

Pour ce qui est de son compte Twitter, en mai, la municipalité de Baie-Comeau avait 121 abonnés et, en octobre, 186. La Ville vient ainsi en troisième position par rapport à sa croissance sur l’ensemble des médias sociaux, derrière Montréal, qui dédient un taux de 338 %, et Salaberry-de-Valleyfield, qui a connu une hausse de 312 %.

Le taux moyen de croissance annualisé parmi les municipalités qui entretiennent une présence sur Facebook et/ou Twitter est quant à lui de 133 %. Il s’agit d’une donnée particulièrement élevée. Toutefois, le potentiel de croissance demeure immense, puisque, dans plusieurs cas, le développement de ces communautés est toujours à un stade embryonnaire.

«Avec notre site Internet, Facebook, la démarche Ma Ville, ma voix, notre sondage, cela fait en sorte que la Ville est présente sur le Web. À l’ère de 2012, c’est une nouvelle façon de communiquer. C’est notoire d’être troisième en termes de croissance. Nous avons centré nos efforts en conséquence, en étant conscient des jeunes et en s’adaptant à la population», fait valoir la mairesse de Baie-Comeau, Christine Brisson.

À la question Pourquoi les médias sociaux, l’étude répond que les villes les utilisent à quatre principaux escients : le service à la communauté, un outil de concertation, au service du développement durable et une vitrine pour le travail des élus. Le projet Ma ville, ma voix de la Ville de Baie-Comeau a été cité en exemple comme initiative intéressante sur le Web pour favoriser l’implication citoyenne.

Bilan 2012

Au final, seules 58 % des municipalités entretiennent une présence régulière sur le Web 2.0. La communauté la plus populeuse sur Facebook est Gatineau, qui compte 3 406 abonnés, alors que la plus nombreuse sur Twitter est Québec, qui recèle 10 489 abonnés.

Les données de Villes virtuelles ont été mesurées à différentes reprises entre le 23 mai et le 8 octobre 2012 et sont tirées des pages Facebook, des chaînes YouTube et des comptes Twitter. Le taux d’engagement des pages Facebook a été obtenu en divisant le nombre de personnes qui en parlent par le nombre total d’abonnés (j’aime). Les pages en apparence non officielles ou thématiques, par exemple, culture, tourisme, environnement, ont été ignorées. Pour l’étude complète, il suffit de se rendre au villesvirtuelles.ca.

Photo : La Ville de Baie-Comeau figure parmi les championnes du taux de croissance annualisée sur Facebook et Twitter, avec 263 %. La mairesse de Baie-Comeau, Christine Brisson, énonce qu'il s'agit du résultat d'efforts soutenus, notamment la publication en ligne de la démarche de développement durable Ma Ville, ma voix, qui a d'ailleurs mobilisé les citoyens autour d'un forum. (Archives Le Manic)

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