Sandrine Lebrun propage son énergie dans l’aventure Mandango

19 février 2013
Temps de lecture :

Baie-Comeau – À travers l’aventure Mandango, une exposition présentée à l’Ouvre-Boîte culturel jusqu’au 7 avril, la peintre Sandrine Lebrun souhaite communiquer avec le public, lui transmettre une part de rêve et d’énergie. Pour mieux partager avec le public, elle a créé des cartes à partir de ses toiles, qui permettent aussi de verser des fonds à la Fondation de la Commission scolaire de l’Estuaire qui lui est si chère.

Julie-Andrée Verville

Avec beaucoup de fébrilité, Sandrine Lebrun a tenu un 5 à 7 vernissage, vendredi, où elle a pu dévoiler 13 toiles qu’elle a créées au fil des quatre dernières années, des œuvres qu’elle veut inspirantes pour qui les regarde. «Pour moi, il y a une communication entre mes toiles et la personne qui les voit. Toutes mes amies qui ont vu mes peintures ont pris quelque chose d’elles. Il faut se laisser aller dans le voyage et chacune t’amène quelque part et a un cadeau à t’offrir. Il y a du mouvement, de la couleur, de l’énergie», mentionne Mme Lebrun.

Originaire de la France et installée au Québec depuis une dizaine d’années, Sandrine Lebrun aime voyager et découvrir les cultures du monde, pour ensuite les partager. «Dans la société, les gens ont tendance à voir la différence comme dangereuse, alors que chez moi, l’intérêt est grand pour la richesse dans la différence. J’aime découvrir de nouvelles façons de vivre», précise Sandrine Lebrun.

Dans ses toiles, l’artiste parle de certaines coutumes et traditions et de pays qui la font rêver. L’Afrique, le tambour sacré autochtone, tewegan, le solstice d’hiver et l’équinoxe d’été fêtés par les Celtes, la mue, symbole des mémoires des peuples autochtones, et l’oiseau tonnerre sont autant de matières à créer pour Sandrine. Ces sujets prennent vie dans des couleurs mangue et indigo qui se marient, se conjuguent, se déclinent, s’entremêlent et se séparent pour donner naissance à d’autres couleurs.

La découverte

Adepte de dessin depuis son plus jeune âge, Sandrine Lebrun a commencé à peindre à l’huile en 2003, privilégiant alors le portrait et la nature dans ses toiles. C’est en 2008 que son style unique s’est concrétisé, alors qu’elle a délaissé les idées préconçues pour se mettre à jouer avec les textures. D’un mouvement intuitif ou d’une tache, des formes prennent naissance lorsqu’elle ajoute du relief.

Dans un mélange de concret et d’abstrait, de matériaux et de couleurs, Sandrine laisse parler l’œuvre. «Pour chacune des toiles, je ne sais pas à l’avance ce que ça donnera. Des fois, ça prend des mois avant que je voie quelque chose dedans», précise l’artiste peintre. L’eau, symbole du mouvement, est particulièrement présente.

En exposant le fruit de son travail pour la première fois, Sandrine a décidé de s’associer à la Fondation de la Commission scolaire de l’Estuaire, une façon de soutenir cette cause qui lui tient à cœur, ainsi qu’un moyen de rendre ses œuvres plus accessibles. Ainsi, Sandrine a choisi de verser un dollar à la Fondation lors de la vente de chacune des cartes de souhait produites à partir des toiles de sa collection Mandango.

 

Photo : Le partage est au cœur de ce que Sandrine Lebrun crée. À travers les œuvres de son exposition intitulée l’aventure Mandango, Sandrine veut inviter les gens à faire un voyage intérieur. Pour entrer dans ce périple, il faut se rendre à l’Ouvre-Boîte culturel, avant le 7 avril. (Le Manic)

Partager cet article