Une vingtaine de nouveaux terrains domiciliaires à Pointe-Lebel

5 mars 2013
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Pointe-Lebel – La municipalité de Pointe-Lebel, dont la demande est forte en terrains résidentiels, pourra compter sur quelque 20 lots de plus au cours des prochaines années. Plusieurs autres possibilités de développement sont également envisagées dans un futur proche.

Julie-Andrée Verville

Un premier développement domiciliaire est actuellement en cours dans le village de Pointe-Lebel, sur la rue Granier, près de la route de l’aéroport de Baie-Comeau, face à la rivière Manicouagan, dans une zone qui n’est pas à risque d’érosion. Les 12 lots sont gérés par la municipalité régionale de comté (MRC) de Manicouagan, puisqu’il s’agit de terres publiques intramunicipales appartenant au ministère des Ressources naturelles.

La MRC a mandaté le Groupe Cadoret afin d’effectuer l’arpentage des terrains en une seule étape, ce qui permettra des économies pour les nouveaux acheteurs. Les terrains, d’une superficie de 3 000 m2 se vendront à quelque 20 000 $ plus taxes chacun. «La MRC s’occupe de la vente des lots, qui, une fois achetés par les futurs acquéreurs, seront gérés par la municipalité de Pointe-Lebel. Celle-ci s’occupera alors de délivrer les permis», explique la directrice générale de la MRC, Patricia Huet. «Les terrains n’auront pas les services municipaux, mais sont assez gros pour pouvoir construire les installations comme une fosse sceptique», soutient le maire de Pointe-Lebel, Ghislain Beaudin. Les futurs citoyens pourront aussi établir un puits à pointe pour obtenir leur eau.

Autres développements

La municipalité travaille également à un deuxième développement domiciliaire au bout de la rue des Pins, derrière l’école La Marée, qui devrait comprendre une dizaine de lots, avec le service d’aqueduc. «On a commencé à étudier ce projet l’an dernier. Il risque de se concrétiser à assez brève échéance. On a le budget pour ça et de toute façon, avec la vente des terrains, il s’autofinance. Ce sont de bons terrains, assez grands. Il y a de l’espace», explique le conseiller municipal et membre du comité consultatif d’urbanisme, Jean-Denis Vachon.

Avec l’acquisition prochaine des deux parcs de maisons mobiles privés qui sont sur son territoire, la municipalité pourrait également développer une soixantaine de terrains sur le parc Langlois et entre 14 et 15 sur celui de Murray. «Actuellement, les infrastructures du parc Murray sont couci-couça, mais une fois refaites, ça va avoir de l’allure. De plus, il y a beaucoup de demandes pour des maisons mobiles», mentionne M. Vachon.

Finalement, il y a sur la table le projet de faire un développement industriel du côté du chemin de la Scierie des Outardes, près du Petro-Pass, alors qu’une portion de ce territoire appartient à Pointe-Lebel.

 

Photo : La municipalité de Pointe-Lebel pourra compter sur quelque 20 terrains résidentiels de plus au cours des prochaines années, sur la rue Granier et sur la rue des Pins. (Jean-Yves Landry)

 

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