20 avril 2024
Baie-Comeau – Au mois d’août, la Corporation de gestion du port de Baie-Comeau aura une idée globale de l’état des installations portuaires, des travaux à effectuer et des investissements nécessaires à l’amélioration des infrastructures, puisqu’un rapport préliminaire sera produit.
Marlène Joseph-Blais
C’est la firme CPCS, basée à Ottawa, qui s’affaire présentement à réaliser cette étude entièrement financée par le gouvernement du Canada, à la hauteur de 130 000 $, et par le député de René-Lévesque, Marjolain Dufour, dont la contribution se chiffre à 22 000 $. Le rapport attendu pour la fin de l’été ne permettra toutefois pas de connaître en détail les travaux requis ainsi qu’au dollar près les investissements à prévoir. La Corporation estime tout de même que ses membres seront en mesure de décider si la prise en charge des installations portuaires est réalisable et justifiée. «Si on se rend compte que c’est pertinent, on va retourner voir le gouvernement pour des budgets supplémentaires», a indiqué le président du groupe, Marc Lefebvre.
Rappelons que, depuis 1996, Transports Canada a entrepris de céder la gestion de plusieurs ports qui étaient sous sa responsabilité. Bien que le Programme de cession des ports n’existe plus, le gouvernement fédéral a prévu des budgets relatifs à de telles actions jusqu’au 31 mars 2014. La Corporation de gestion du port de Baie-Comeau entrevoit cette transition comme une façon de tirer profit du développement nordique, mais également d’attirer des joueurs industriels importants en leur présentant des installations optimisées. «Quand madame Brisson a présenté la plaque tournante du développement économique, et bien le cœur de cette plaque tournante, c’était le port», a rappelé M. Lefebvre.
Photo : En conférence, lundi, les membres du conseil d’administration de la Corporation de gestion du port de Baie-Comeau ont fait le point sur les analyses des installations portuaires qui sont en cours. On reconnaît ici Richard Fournier, Marcel Furlong, Guy Simard, Marc Lefebvre, Ivo Di Piazza, Mireille Desrosiers et François Corriveau. (Le Manic)
