Produits forestiers Résolu : Un investissement de 10 M$ à Baie-Comeau

26 novembre 2013
Temps de lecture :

Baie-Comeau – Annoncés par le président et chef de la direction de Produits forestiers Résolu, Richard Garneau, lors de son passage dans la Manicouagan en juin, les investissements de 10 millions (M) de dollars ($) promis à l’usine de Baie-Comeau afin d’améliorer la qualité du papier produit par la machine numéro 4 se sont finalement concrétisés.

Julie-Andrée Verville

Entamés le 12 novembre dernier, les travaux de modernisation de la machine en question ont duré seulement une semaine. D’après le directeur affaires publiques chez Produits forestiers Résolu, Karl Blackburn, les opérations de l’usine ont dû être interrompues durant toute la durée du chantier, étant donné que la machine numéro 4 se trouve en amont de la production. «À partir du moment où on arrête en amont, on ne peut pas partir les opérations. Il s’agissait de faire la modification de la zone de formation en début de processus, puisqu’il y avait un problème récurrent de calibrage du mélange. Les investissements permettront de bien démarrer la production», atteste ce dernier.

En lien avec les récentes coupures de quelque 90 postes annoncées à l’usine de Baie-Comeau, le directeur affaires publiques précise qu’il était demeuré opportun d’investir dans les installations baie-comoises. «Cela faisait partie de nos plans de réinvestir dans nos équipements. On ne décide pas ça sur un coin de table. Les montants étaient prévus pour aider l’entreprise à augmenter sa capacité, sa rentabilité et la qualité du produit pour permettre la création de nouveaux marchés», soutient M. Blackburn, tout en mentionnant que cela donnera l’occasion d’offrir un meilleur produit aux marchés déjà desservis.

Sur la somme de 10 M$ investie, une proportion de 40 % était vouée à la main-d’œuvre, alors que 60 % des coûts étaient liés à l’achat d’équipements. Trois entrepreneurs ont obtenu une part du contrat, dont un de la région. Les investissements sur la machine numéro 4 ne nécessiteront pas l’embauche de nouveau personnel pour l’opérer. En effet, comme c’était le cas avant les investissements, trois machines sont toujours en opération et, avant que les coupures ne soient effectives, 273 travailleurs œuvraient à la production. Au sujet de ces suppressions de postes, M. Blackburn indique que «le processus se met en branle avec les orientations que l’entreprise s’est données, dans la transparence.»

 

Photo : Archives Le Manic

Partager cet article