Problème de chats errants à Baie-Trinité

24 septembre 2014
Temps de lecture :

Baie-Comeau – La municipalité de Baie-Trinité est confrontée à la présence de nombreux chats errants sur son territoire et certains citoyens et visiteurs déplorent cette situation.

Roxanne Simard

Selon des citoyens, environ une cinquantaine de chats abandonnés et affamés courent en liberté dans le secteur Est de Baie-Trinité. Une dame de Laval, en visite chez son frère, a fortement dénoncé la présence des chats errants, qu’elle qualifie de dramatique et souhaite que ceux-ci trouvent un foyer. «C’est terrible de voir tous ces chats qui meurent de faim. Juste chez un ami, j’en ai vu 25. Il y en avait même un qui mangeait un chat mort, c’était horrible», lance Marie-Paul Panneton, qui a quitté la ville avec quatre chatons, qu’elle a fait adopter par la suite.

Le maire, Denis Lejeune, a affirmé avoir été mis au courant de cette situation l’an dernier, par des citoyens, mais croyait que le problème était résorbé. «Nous savons que plusieurs chats errants se trouvent dans le secteur de la rue Monique et aussi en bordure de la 138. Mais je n’ai eu aucune plainte officielle et aucune nouvelle depuis un an», explique-t-il.

La municipalité avait d’ailleurs déjà examiné la possibilité d’appeler la SPCA pour récupérer les chats sauvages. «Nous avions évalué les alternatives avec la SPCA, mais ça nous coutait autour de 250 $ par bête! Avec le conseil, on a décidé d’attendre parce que c’était trop cher. On ne montera pas les impôts pour faire ramasser des chats», ajoute le maire.

Nourriture

Selon le maire, si le problème empire, c’est que plusieurs personnes nourrissent ces chats. «Nous avons un règlement concernant le nourrissage d’animaux, mais c’est difficile à faire appliquer. Il y a un devoir de citoyen aussi là-dedans. Si la situation persiste et que nous avons une plainte en bonne et due forme, nous allons voir ce que la municipalité peut faire», conclut M. Lejeune.

Quant aux citoyens, ceux-ci affirment nourrir les chats parce qu’ils trouvent difficile de les voir affamés.  «Ça fait pitié de les voir comme ça et, si on ne les nourrit pas, ils se mangent entre eux. Certaines personnes les nourrissent et les soignent, alors que d’autres les chassent. Lorsqu’on en entend parler, ça ne semble pas grave, mais quand on les voit tous les jours, ce n’est pas une situation agréable», explique Léonce Beaudin, citoyen de Baie-Trinité.