Le cancer emporte le Dr Claude Leclerc

13 avril 2015
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Baie-Comeau – Le Dr Claude Leclerc est décédé à l’Hôtel-Dieu de Saint-Hyacinthe, le jeudi 9 avril, à l’âge de 77 ans. Après avoir pratiqué à Baie-Comeau pendant 50 ans (une première pour un médecin), il profitait depuis avril 2013 d’une retraite amplement méritée, mais elle aura été de courte durée.

Charlotte Paquet

Le médecin a été emporté par un myélome multiple, une forme de cancer particulièrement douloureuse diagnostiquée en octobre dernier. «Ses souffrances sont finies, c’est ça qui nous console», confie, au bout du fil, son épouse Françoise, qui a travaillé à ses côtés comme secrétaire pendant 33 ans.

Mme Leclerc compare les souffrances de son mari à celles d’une personne ayant toutes les côtes cassées. Il a reçu des traitements de chimiothérapie et de radiothérapie, mais des complications sont survenues, notamment une pneumonie. À un moment donné, il a décidé que c’en était assez.

«C’est lui qui a pris la décision que c’était fini. Il a dit: «Je ne passerai pas ma vie comme ça, avec des douleurs. Je lui ai dit: «J’accepte ta décision Claude, même si c’est dur.» Une semaine après, il était décédé», raconte son épouse éplorée. «Il ne méritait pas de souffrir comme ça. Il s’est tellement donné pour ses patients», ajoute-t-elle, rappelant sa grande compassion à leur égard.

M. et Mme Leclerc habitaient à Beloeil depuis 2013, tout près de Nancy, l’une de leurs deux filles. Louise réside à Baie-Comeau, tandis que leur unique fils est à Québec. Seule la crémation se fera à Beloeil, les autres étapes du rituel funéraire se dérouleront à Québec. Il est notamment question d’une cérémonie hommage et de l’inhumation des cendres dans le lot de la famille du défunt, à Charlesbourg. Au moment d’aller sous presse, les arrangements n’avaient pas encore été complétés. Les détails seront publiés dans le Journal Le Manic, la semaine prochaine.

Retour sur sa pratique

De son arrivée à Baie-Comeau en 1963 jusqu’à sa retraite 50 ans plus tard (et pourtant, il s’était donné deux ans), le médecin aura en quelque sorte eu trois carrières. Jusqu’en 1982, il a fait un peu de tout, comme de l’urgence, de l’obstétrique, des accouchements et des consultations au bureau et à la clinique externe. En 1975, il a accepté le poste de directeur des services professionnels (DSP) à temps partiel. Sept ans plus tard, il occupait la fonction à temps plein, mais tout en continuant ses consultations en cabinet à raison de quatre soirs par semaine.

Sa troisième carrière, le médecin l’a entamée en 1996 en quittant son poste de SDP pour se consacrer exclusivement aux consultations à son bureau. Il a travaillé à temps partiel au cours des années précédant sa retraite.

Baie-Comeau – Le Dr Claude Leclerc est décédé à l’Hôtel-Dieu de St-Hyacinthe, le jeudi 9 avril, à l’âge de 77 ans. Après avoir pratiqué à Baie-Comeau pendant 50 ans (une première pour un médecin), il profitait depuis avril 2013 d’une retraite amplement méritée, mais elle aura été de courte durée.

Charlotte Paquet

Le médecin a été emporté par un myélome multiple, une forme de cancer particulièrement douloureuse diagnostiquée en octobre dernier. «Ses souffrances sont finies, c’est ça qui nous console», confie, au bout du fil, son épouse Thérèse, qui a travaillé à ses côtés comme secrétaire pendant 33 ans.

Mme Leclerc compare les souffrances de son mari à celles d’une personne ayant toutes les côtes cassées. Il a reçu des traitements de chimiothérapie et de radiothérapie, mais des complications sont survenues, notamment une pneumonie. À un moment donné, il a décidé que c’en était assez.

«C’est lui qui a pris la décision que c’était fini. Il a dit: «Je ne passerai pas ma vie comme ça, avec des douleurs. Je lui ai dit: «J’accepte ta décision Claude, même si c’est dur.» Une semaine après, il était décédé», raconte son épouse éplorée. «Il ne méritait pas de souffrir comme ça. Il s’est tellement donné pour ses patients», ajoute-t-elle, rappelant sa grande compassion à leur égard.

M. et Mme Leclerc habitaient à Beloeil depuis 2013, tout près de Nancy, l’une de leurs deux filles. Louise réside à Baie-Comeau, tandis que leur unique fils est à Québec. Seule la crémation se fera à Beloeil, les autres étapes du rituel funéraire se dérouleront à Québec. Il est notamment question d’une cérémonie hommage et de l’inhumation des cendres dans le lot de la famille du défunt, à Charlesbourg. Au moment d’aller sous presse, les arrangements n’avaient pas encore été complétés. Les détails seront publiés dans le Journal Le Manic, la semaine prochaine.

Retour sur sa pratique

De son arrivée à Baie-Comeau, en 1963, jusqu’à sa retraite, 50 ans plus tard (et pourtant, il s’était donné deux ans), le médecin aura en quelque sorte eu trois carrières. Jusqu’en 1982, il a fait un peu de tout, comme de l’urgence, de l’obstétrique, des accouchements et des consultations au bureau et à la clinique externe. En 1975, il a accepté le poste de directeur des services professionnels (DSP) à temps partiel. Sept ans plus tard, il occupait la fonction à temps plein, tout en continuant ses consultations en cabinet à raison de quatre soirs par semaine.

Sa troisième carrière, le médecin l’a entamée en 1996 en quittant son poste de DSP pour se consacrer exclusivement aux consultations à son bureau. Il a travaillé à temps partiel au cours des années précédant sa retraite.

 

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