Grâce à la chirurgie bariatrique, Sylvain Richard fond comme neige au soleil

5 août 2015
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Baie-Comeau ­– Quand les diètes et l’activité physique n’ont pas d’emprise sur leur poids et que leur santé en est fragilisée, de plus en plus de gens se tournent vers la chirurgie bariatrique. Aux grands maux, les grands remèdes! C’est un peu ce que s’est dit Sylvain Richard, qui, depuis mars dernier, fond comme neige au soleil.

Charlotte Paquet

Sylvain Richard n’est pas le seul Baie-Comois à gagner en légèreté à vitesse grand V. En prêtant un peu l’oreille ici et là, d’autres histoires apparaissent.

Le 1er mars 2015, le grand bonhomme de 6 pi 2 po, âgé de 49 ans, faisait osciller le pèse-personne à 313 livres. Au début d'août, soit à peine quatre mois plus tard, son poids a chuté à 228 livres, pour une perte de 85 livres. Son souhait : atteindre entre 200 et 220 livres et maintenir ce poids.

«Je me trouvais gros. Au travail, mon entourage me le disait. Mon moral était très attaqué. J’ai fait une petite dépression et ç’a compté dans la balance. J’ai monté jusqu’à 330 livres quand j’ai été malade», raconte celui qui a multiplié les diètes, sans succès.

Aujourd’hui, il affirme être bien dans sa peau. «Je peux me regarder dans un miroir et m’aimer.» Même s’il maigrit à vue d’œil, il sait que la partie n’est pas gagnée pour autant. «Il n’en tient qu’à moi de me tenir en forme et de profiter de la vie le plus longtemps possible. L’effort qui sera à donner dans la prochaine année sera le maintien d’une nutrition adéquate.» C’en sera fini pour lui la deuxième assiettée régulière aux repas!

Un long processus

Un long processus précède l’arrivée du patient en salle d’opération. Chaque patient fait l’objet d’une évaluation serrée. Il faut qu’il soit motivé à bien manger et à être actif par la suite. Dans le cas du Baie-Comois qui a subi une réduction de la taille de l’estomac (2/3 en moins) à l’Hôpital Laval de Québec, deux ans et demi auront été nécessaires. Certains attendront plus longtemps encore.

Les candidats à une chirurgie bariatrique doivent avoir un indice de masse corporelle d’au moins 35, ce qui correspond à une obésité morbide. Souvent, cela vient avec plusieurs problèmes de santé. «Moi, je ne faisais pas de haute pression, de cholestérol ou de diabète. L’opération, ça va plus vite quand t’as un problème de santé. Par contre, moi, l’arthrose commençait à pogner dans le genou. Je faisais aussi de l’apnée du sommeil faible. J’ai été diagnostiqué là-bas lors des examens», raconte Sylvain Richard.

Pas de temps à perdre

L’homme ne s’en cache pas : certaines personnes doutent qu’il ait vraiment fait les efforts nécessaires pour perdre du poids avant d’arriver à l’opération. «À ces gens-là, je réponds que quand t’as 100 livres à perdre, c’est beaucoup plus long et ça demande beaucoup plus de sacrifices. Quand quelqu’un a 30 livres à perdre, ça va vite. C’est pour les 70 autres que c’est plus long.»

«À l’âge auquel j’étais rendu, je trouvais que je n’avais pas de temps à perdre si je voulais avoir une vie en santé. Dans ma famille, il y a des problèmes de cœur et de cholestérol», précise celui qui conclut en se disant très satisfait de sa chirurgie.

N.D.L.R. : Pour lire le dossier complet sur la chirurgie bariatrique, consultez l'édition du 5 août du Journal Le Manic – https://www.lemanic.ca/archives/2015/2015-08-05/

 

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