Pont sur le Saguenay : Dave Savard s’engage à faire avancer les choses

3 novembre 2015
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Baie-Comeau – S’il est élu le 9 novembre, le caquiste Dave Savard s’engage à ouvrir la voie à une mise à jour de l’étude de 1979 sur la construction d’un pont sur le Saguenay. Il veut obtenir des réponses sur la viabilité du projet si cher aux Nord-Côtiers.

Charlotte Paquet

Le candidat de la Coalition avenir Québec a révélé ses intentions, mardi, lors d’un point de presse en compagnie du député caquiste de Granby, François Bonnardel, et du président du parti, Stéphane Le Bouyonnec. M. Savard, qui affirme avoir le support de la Société du pont, cible la création d’un comité indépendant, sans partisanerie politique ou lobbying, afin de mettre à jour les données colligées, à l’époque, par la firme LGL.

Quant au financement de l’étude, M. Savard croit qu’il est possible de le limiter au minimum en procédant de façon intelligente. La mise à jour de l’étude est beaucoup plus rentable que de repartir à zéro, indique-t-il.

Le caquiste défend le projet d’un pont enjambant la rivière Saguenay pour une raison économique, mais également pour la sécurité. La récente grève à la traverse de Tadoussac-Baie-Sainte-Catherine a démontré, dit-il, la grande vulnérabilité de la liaison par traversier sur la rivière Saguenay.

Fait important, avec l’arrivée à Ottawa d’un gouvernement libéral qui s’est engagé à investir dans les infrastructures, le moment est plus que bienvenu pour mettre à jour l’étude, selon la CAQ. « Il n’y a pas plus infrastructure qu’un pont pour relier des populations », a d’ailleurs lancé M. Le Bouyonnec.

Un choix important

Présent à Baie-Comeau pour épauler le candidat, le député Bonnardel a insisté sur le choix important que les électeurs de René-Lévesque auront à faire lundi prochain. Il n’a pas manqué de souligner que depuis l’arrivée de Pierre Karl Péladeau comme chef, le Parti québécois s’était radicalisé. « Ça amène la population à délaisser tranquillement le Parti québécois », a-t-il noté, tout en rappelant que le mouvement souverainiste avait commencé à reculer et que les résultats de la dernière élection fédérale le démontraient.

Selon le président Le Bouyonnec, la CAQ, un parti qui prône le développement économique d’un Québec fort dans un Canada uni, a-t-il insisté, représente l’option à privilégier pour ceux qui en ont marre du Parti libéral et du Parti québécois.

Photo : Le candidat caquiste est entouré du député François Bonnardel et du président du parti, Stéphane Le Bouyonnec.

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