Baie-Comeau — Jean-Philippe Messier, directeur de la Réserve mondiale de la biosphère Manicouagan-Uapishka (RMBMU), rentre plutôt satisfait d’Islande, où il s’est rendu pour la Conférence du Cercle Arctique. Il a pu y vanter les mérites de la réserve de la Manicouagan, devant la communauté internationale.
Maelle Besnard
« Cela nous a permis de faire beaucoup de contact, en particulier avec les gens du Groenland, de Suède, d’Islande, mais aussi avec les gens du Québec », raconte Jean-Philippe Messier. La Conférence du Cercle Arctique est un rendez-vous incontournable en matière de nordicité et de nombreux chefs de gouvernement, dont Philippe Couillard, s’y déplacent.
Le directeur de la RMBMU n’est donc pas peu fier d’avoir pu y organiser un atelier sur le réseau NordMAB, en compagnie de Raymond Rousselot, conseiller au Conseil des Innus de Pessamit, Johanna MacTaggart, coordinatrice d’une réserve de biosphère en Suède, et Tobias Jonsson, chef d’une communauté autochtone samie de Suède. « C’est un privilège », pense-t-il, en expliquant que peu d’invités ont l’opportunité de présenter leur travail de cette manière.
Une douzaine de réserves de biosphère sont actuellement membres du réseau NorMAB, reconnu par l’Unesco. Répartis entre le Canada, le Groenland, la Russie, la Lituanie, l’Estonie, la Finlande et la Suède, les membres souhaitent encourager le développement durable et favoriser l’attachement à un patrimoine nordique. « Le concept de réserve de biosphère comme un outil d’implantation de développement durable a attiré l’attention de beaucoup de gens qui étaient à la conférence, notamment en Islande où il n’y a pas de réserve de biosphère », raconte Jean-Philippe Messier
Rencontre avec le premier ministre
En Islande, le directeur de la RMBMU a eu le privilège de discuter en privé avec le premier ministre Philippe Couillard, pendant une trentaine de minutes. Brièvement, il explique que la discussion a porté sur plusieurs sujets, dont la pertinence de la RMBMU dans le cadre du Plan Nord, ainsi que d’un projet de station de recherche dans les monts Uapishka. S’il ne veut en dire plus, Jean-Philippe Messier précise que des informations devraient être dévoilées à partir de janvier 2016.
Photo : Courtoisie
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