Les étudiants des cégeps de Sept-Îles et Baie-Comeau demandent un réinvestissement en éducation

10 mars 2016
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Sept-Îles – Quelques jours avant la présentation du budget du gouvernement du Québec, le 17 mars, les associations étudiantes des cégeps de Sept-Îles et Baie-Comeau demandent un réinvestissement en éducation après deux années de compressions budgétaires.

Martin Bélanger

Les deux associations, membres de la Fédération étudiante collégiale du Québec (FECQ), indiquent que «le manque à gagner causé par les coupes budgétaires s’élève maintenant à plus de 155 millions $ depuis cinq ans». La présidente de l’association étudiante du Cégep de Baie-Comeau, Naomie Girard, s’inquiète «de l’importance qu’aura l’éducation pour le gouvernement» dans le budget.

«Le gouvernement Couillard n’a cessé de répéter que l’éducation était importante pour notre société, faut-il encore qu’il cesse d’imposer des coupes budgétaires et qu’il investisse massivement dans notre système d’éducation, afin de rendre ce projet réalisable», a mentionné Dominik Lapierre, président de l’association étudiante du Cégep de Sept-Îles.

«Les coupures ont été bien gérées par l’administration» du Cégep de Sept-Îles, affirme M. Lapierre parce que «les réserves faites par le cégep au cours des dernières années ont permis de maintenir les services en place». Il mentionne toutefois qu’une «nouvelle vague de compression risque d’atteindre gravement les services offerts aux étudiants».

À Baie-Comeau, le cégep a dû augmenter la facture exigée aux étudiants de 25$ par session. Les services aux étudiants et les services professionnels ont été affectés par les compressions, alors que des postes ont été coupés, a expliqué Naomie Girard.

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