Le skateparc Pelletier verra-t-il le jour?
Baie-Comeau – Le futur skatepark de la ville de Baie-Comeau n’est pas encore construit que déjà le conseil municipal reçoit une proposition pour sa désignation comme le skatepark Pelletier.
Francine Fournier a pris la parole à la dernière séance du conseil, le 16 mai. Elle a demandé au maire Claude Martel que la Ville reconnaisse la contribution d’André Pelletier à l’implantation d’un premier à Baie-Comeau, au début des années 2000, et son apport indéniable au projet actuel, même s’il ne fait plus partie du comité. Elle a aussi énuméré la feuille de route impressionnante du principal concerné pour le mieux-être de la jeunesse.
« M. Le maire, vous avez déclaré votre respect à M. Pelletier. Vous lui avez dit : « Ne nous lâche pas. » À votre tour, ne le lâchez pas », a lancé, en substance, la citoyenne. Elle rappelait alors les propos tenus par l’élu au début de 2016 lors d’une présentation au conseil faite par M. Pelletier sur les circonstances difficiles de son départ du comité du futur .
À la fin des années 90, Olivier Côté, le fils de Mme Fournier, était âgé d’une dizaine d’années lorsqu’il s’était présenté devant les élus de Baie-Comeau en compagnie d’André Pelletier pour réclamer l’implantation d’un parc pour la pratique de la planche à roulettes. « Nous étions là en 1999 et nous sommes encore là en 2016 », a ajouté la dame, son fils assis tout près.
Et si la Loi sur les cités et villes ne permettait pas de désigner un site du nom d’une personne vivante, et bien, que la Ville de Baie-Comeau s’engage à le désigner du nom de Pelletier le moment venu, a précisé Mme Fournier, tout en disant souhaiter que M. Pelletier vive encore bien des années.
Réactions
Le maire Martel a informé la citoyenne que sa demande sera transmise au comité de toponymie.
Il n’a cependant pas manqué de lui indiquer qu’elle avait entièrement raison concernant l’implication énorme d’André Pelletier.
En entrevue avec les médias après la séance publique, l’élu a poursuivi : « C’est bien comme demande et c’est vrai qu’André le mérite. »
Le comité de toponymie aura à se pencher sur la demande et à soumettre un avis au conseil. Ce sont cependant les élus qui décideront de la suite des choses.
Selon le directeur général François Corriveau, la Loi sur les cités et villes prévoit qu’une personne soit décédée depuis au moins un an avant de désigner une rue à son nom. Cela ne s’applique pas dans le cas d’un site, selon lui.
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