Le gaz naturel liquéfié propulse à nouveau le F.-A.-Gauthier

Par Charlotte Paquet 5 juillet 2016
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Baie-Comeau – Le système de propulsion au gaz naturel liquéfié (GNL) du F.-A.-Gauthier fonctionne à nouveau depuis le 24 juin à la liaison Matane–Baie-Comeau–Godbout. La cale sèche de garantie a permis de corriger le problème qui perdurait depuis l’automne 2015.

C’est l’un des éléments majeurs dévoilés, jeudi, par la Société des traversiers du Québec (STQ) à l’occasion d’un breffage technique traitant de l’arrêt technique et de la cale sèche de garantie subis par le navire le plus imposant de sa flotte du 1er mai au 20 juin.

Réalisée au chantier de Verreault Navigation aux Méchins, la cale sèche a donné l’occasion au fabricant du navire, le chantier italien Fincantieri, d’apporter les correctifs nécessaires pour remettre en fonction ce système de propulsion unique dans le domaine maritime en Amérique du Nord. Huit représentants de Fincantieri étaient sur place, en plus de certains de ses fournisseurs.

Le problème avec le système au GNL se trouvait du côté des détecteurs de capteurs de fuite des moteurs, a souligné Benoît Cormier, directeur du bureau de gestion de projet pour la STQ. C’est donc pour une question de sécurité si le système de propulsion révolutionnaire a été inopérant pendant de longs mois.

M. Cormier a insisté sur les nombreux avantages du système au GNL, notamment au chapitre de l’environnement et de l’entretien des moteurs.

Aucune surprise

Selon la STQ, la cale sèche de garantie n’a donné lieu à aucune mauvaise surprise lors de l’inspection des principaux éléments du navire. Les travaux de réparation et d’ajustements réalisés étaient prévisibles.

Depuis la mise en service du Fe 13 juillet 2015, 206 réclamations sous garantie ont été recensées. Avec un navire de huit ponts, de quatre moteurs et de multiples équipements et composantes, la Société s’y attendait. Jusqu’à maintenant, 187 réclamations ont été traitées par le chantier Fincantieri.

La STQ se montre satisfaite du service reçu du fabricant. Elle rappelle d’ailleurs que tous les éléments au cœur des réclamations bénéficient d’une année de plus sous garantie.

Fait à noter, en raison du nombre impressionnant d’équipements et de leur complexité, le devrait aller en cale sèche tous les deux ans, contrairement au qui y passait tous les quatre ans.

Arrêt technique

L’arrêt technique annuel du navire s’est déroulé du 1er mai au 9 juin. Vingt-cinq employés de la STQ y ont travaillé, en plus des manufacturiers. Cette période a notamment permis de s’assurer du renouvellement des diverses certifications annuelles, du nettoyage de certains réservoirs ainsi que de la tenue de diverses inspections et exercices d’évacuation.