24 avril 2024
Baie-Comeau – Les parents de jeunes enfants de la Côte-Nord sont moins nombreux que les autres à faire la lecture ou raconter des histoires à leurs petits au moins une fois par jour, révèle le portrait Mieux connaître la parentalité au Québec, rendu public la semaine dernière.
Les données colligées par l’Institut de la statistique du Québec proviennent de l’Enquête québécoise sur l’expérience des parents d’enfants de 0 à 5 ans 2015, effectuée auprès de 14 900 parents au Québec.
Questionnés sur la fréquence à laquelle ils ont lu ou raconté des histoires à leurs enfants au cours des deux semaines précédant le sondage, 32 % des parents nord-côtiers ont avoué lire ou raconter des histoires à leurs bambins tous les jours, ce qui les place dans la cale au classement par région. Le résultat dans l’ensemble du Québec est de 41,2 %.
Dans la même veine, 27,4 % d’entre eux ont avoué ne l’avoir jamais fait ou encore l’avoir fait une fois par semaine. Ce pourcentage est passablement élevé par rapport à l’ensemble du Québec (23,8 %) et procure une quatrième place à ce chapitre parmi les 16 régions du Québec.
Par contre, du côté de ceux qui lisent ou racontent des histoires quelques fois par semaine, les répondants de la Côte-Nord trônent au sommet des régions du Québec avec 40,6 %, par rapport à 35,1 % dans l’ensemble de la province.
La discipline
Parmi les nombreux aspects abordés par le portrait de la parentalité au Québec, il y a la discipline. Ainsi, sur la Côte-Nord, 18,8 % des répondants ont répondu n’avoir jamais crié, élevé la voix ou s’être mis en colère contre leurs enfants de 0 à 5 ans au cours des deux semaines précédant le sondage, tandis que 36,8 % ont avoué l’avoir fait à quelques reprises par semaine. Dans l’ensemble du Québec, 22,3 % ont affirmé n’avoir jamais eu à le faire pendant que 32,6 % y avaient eu recours à quelques reprises.
Avec 13,1 % d’entre eux à avoir crié, monté le ton ou encore avoir piqué une colère au moins une fois par jour face à l’attitude de leurs petits, les parents de la région se comparent à ceux du Québec (13,7 %).
L’Enquête québécoise sur l’expérience des parents d’enfants de 0 à 5 ans ratisse très large. Elle s’attarde notamment au stress vécu par les parents, à la pression qu’ils s’imposent, à leur sentiment de satisfaction et d’efficacité parentales et, notamment, au soutien de l’entourage ainsi qu’au soutien de la conjointe ou du conjoint. À ce dernier chapitre, les parents nord-côtiers sont parmi ceux au Québec (3e place) qui considèrent le moins bénéficier d’un soutien fréquent de l’autre parent avec 41,5 % des répondants par rapport à une moyenne provinciale de 46,8 %.
