Le dernier clou enfoncé dans le cercueil de la zone adrénaline

Par Charlotte Paquet 27 octobre 2016
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Le démantèlement touchera tous les équipements de la zone adrénaline, dont les tyroliennes.

Le démantèlement touchera tous les équipements de la zone adrénaline, dont les tyroliennes.

Baie-Comeau – Le dernier clou sera bientôt enfoncé dans le cercueil de la zone adrénaline du Jardin des glaciers à Baie-Comeau. À titre de gestionnaire du Parc régional Boréal, la MRC de Manicouagan enclenche le processus qui mènera au démantèlement des équipements de loisir qui s’y trouvent toujours.

Tyroliennes, via ferrata, yourtes et plateformes de camping sont parmi les principales infrastructures qui devront être démontées et sorties du site. Il est aussi question notamment de toilettes chimiques et de trottoirs de bois. Ces installations ne servent plus depuis la fermeture temporaire du Jardin des glaciers en 2012 et la désuétude les gagne.

On se souviendra que la Corporation plein air Manicouagan avait relancé les activités du Jardin des glaciers avec le soutien de la Ville de Baie-Comeau en 2013, mais seulement en ce qui concerne la station d’exploration glaciaire de l’ancienne église Saint-Georges et la Vallée des coquillages.

Sise sur le territoire du Parc régional Boréal, la zone adrénaline avait été exclue. Il était alors question de dénicher un promoteur qui voudrait l’opérer. Or, trois ans plus tard, personne n’a levé la main.

La MRC demande à la corporation d’enlever le matériel et d’en disposer. Il en va de la sécurité des lieux et elle veut éviter toute poursuite. Selon le préfet et maire de Baie-Comeau, Claude Martel, l’objectif est de procéder au démantèlement sans frais pour l’organisme propriétaire.

Ça bouge

Vendredi matin, la corporation a rencontré un entrepreneur général éventuellement prêt à réaliser les travaux. « Il reste à s’entendre sur un prix. On veut zéro, mais on n’est à l’abri de rien », reconnaît Yvon Boudreau, président de l’organisme.

Avant la suite des choses, l’entrepreneur doit se rendre sur place pour évaluer le travail à faire et la valeur des équipements à démanteler. « Va-t-il trouver son profit avec ce qui reste de bon? On le souhaite », poursuit le président.

Même si des installations sont devenues vétustes, M. Boudreau garde espoir que certaines puissent bénéficier d’une deuxième vie. À titre d’exemple, il verrait très bien les trottoirs de bois de la zone adrénaline faire le bonheur des habitués du boisé de la Pointe-Saint-Gilles.

Fait à noter, le belvédère Saint-Pancrace est exclu du démantèlement.

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