Une pluie de records pour le couple Desbiens-Girard
Le couple formé par Mélanie Girard et Tommy Desbiens vient de connaître un voyage fructueux dans la région de l’Estrie à la suite d’une brillante récolte à la compétition de dynamophilie de Rock Forest.
Les deux partenaires de vie ont connu une autre sortie sportive très productive à l’occasion de cette épreuve présentée par la CPA (Canadian Powerlifting Association), qui a attiré plus d’une quarantaine de participants.
Impliqué dans la division ouverte, chez les 24-33 ans de 220 livres et moins, Tommy Desbiens a littéralement volé la vedette avec la conquête de trois nouveaux records canadiens.
Le souleveur local a entrepris sa séquence fructueuse dans la section du squat avec une nouvelle marque canadienne de 640 livres, cinq de mieux que la marque précédente.
Après avoir réussi 600 livres à sa première tentative, le Baie-Comois a enchaîné avec le record au deuxième tour. « La levée a tellement bien été que j’ai mis la barre trop haute au troisième essai en haussant la charge à 675 livres », a-t-il reconnu avec un peu trop d’ambition.
Une autre marque
Avant la compétition, la marque canadienne au développé couché (bench press) était de 435 livres et il n’aura pas fallu trop de temps avant de voir l’aspirant nord-côtier marquer les annales avec une charge officielle de 515 livres.
La commande était de taille au soulevé de terre (deadlift) avec une pesée de 655 livres à battre pour le record national. Conscient de ses moyens, le médaillé d’or dans sa division a réussi des essais à 550, 600 et 630 livres. « Ce record sera mon objectif pour la prochaine compétition », a assuré le champion avec détermination.
Mélanie
Tommy Desbiens a établi un plan de préparation de quatre mois pour relever son premier test officiel en dynamophilie et ce, de façon naturelle, sans le port de costume adapté pour ce genre de défi.
Active au gymnase avec son conjoint, Mélanie Girard, elle, a décidé de tenter l’expérience et s’est préparée pendant quatre semaines pour le rendez-vous en Estrie. « C’était surtout une expérience à découvrir afin d’évaluer ma force et de voir où je me situais selon mes records personnels », a commenté la nouvelle professionnelle du monde du bodyfitness.
En lice chez les 33-39 ans de 148 livres et moins, Girard a noirci une page blanche dans cette catégorie en établissant des nouvelles marques canadiennes avec 320 livres au squat, 210 livres au bench ainsi que 330 livres au deadlift pour un total de 860 livres, des performances qui lui ont aussi permis de dominer la division open.
« C’est très satisfaisant comme première expérience. J’aurais voulu m’aligner chez les 132 livres et moins, car mes résultats auraient été d’envergure mondiale. Je pesais toutefois trois livres de trop et ce n’est que partie remise », a assuré celle qui a également remporté le trophée décerné à l’athlète la plus gentille et la plus respectueuse parmi tous les participants.
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